Une étude OpinionWay pour FAIRE révèle un paradoxe marquant : malgré une inflation toujours ressentie, une croissance économique moindre ou encore l’instabilité politique, 84% des Français continuent à s’accorder des achats plaisir, avec un budget mensuel moyen dédié de 125€.
Ces moments de réconfort leur permettent de trouver un certain équilibre entre un contexte pesant et un besoin de bien-être au quotidien.
Cette dynamique, qui se confirme à l’approche des fêtes de fin d’année, illustre comment prudence budgétaire et indulgences occasionnelles peuvent coexister. Et, malgré la percée du
e-commerce, les Français se tournent vers
les commerces de proximité pour leurs achats plaisir, en quête du lien humain
et de la convivialité.
L’actualité, discrète
mais influente
À première vue,
l’actualité politique et économique semble avoir peu d’impact sur les achats
quotidiens : seuls 8% des Français la citent spontanément, préférant se
concentrer sur ce qui les touche de près : l’état de leurs finances (57%),
leurs besoins essentiels (54%) ou simplement leur humeur du moment (34%).
Pourtant, derrière
cette apparente indifférence, le contexte, notamment économique, influence
profondément les comportements. L’inflation et le coût de l’énergie pèsent sur
les décisions de respectivement 84% et 73% des Français. Mais les
préoccupations ne s’arrêtent pas là, puisque plus de la moitié des Français se
disent sensibles à l’instabilité gouvernementale (56%), aux tensions sociales
(52%) et aux frictions au niveau du commerce mondial (53%).
La sensibilité à
l’actualité est particulièrement marquée chez les jeunes : 70% des 18 24 ans
estiment que l’instabilité gouvernementale influence leurs choix, contre 63%
des 25 34 ans et 56% en moyenne sur l’ensemble de la population.
Ainsi, même si
l’actualité ne dicte pas directement ce qui est mis dans le panier, elle
façonne l’état d’esprit des Français, qui cherchent à conjuguer prudence et
petits plaisirs. C’est cette volonté de préserver des instants de réconfort qui
leur permet de lutter contre un contexte économique et politique relativement
morose en cette fin d’année.
Trouver le juste
équilibre entre prudence financière et besoin de se faire plaisir
Dans ce contexte, la
prudence reste de mise. Ainsi, 81% des Français déclarent mettre de l’argent de
côté pour se sentir plus en sécurité. Cette vigilance impacte directement le
quotidien, puisque près de huit Français sur dix (78%) ont diminué leurs
dépenses, en commençant par les sorties (51%), les vêtements et accessoires
(45%), la décoration et le mobilier (41%) ou encore l’électronique (40%).
Pourtant, les petits plaisirs continuent d’occuper une place centrale au
quotidien, offrant des instants de répit et de bien-être au quotidien.
Parmi les plaisirs
recherchés, les produits alimentaires de type gourmet et boissons gourmandes,
les activités et les produits culturels sont en tête des préférences. Le budget
moyen consacré à ces achats s’élève à 125€ par mois, mais il grimpe à 204€ chez
les 18 24 ans et à 192€ chez les 25 34 ans, des tranches d’âge qui sont les
plus sensibles à l’actualité et en quête d’évasion.
Ces moments deviennent
autant de points d’ancrage, offrant réconfort dans un contexte économique
incertain. Près d’un tiers des Français
déclarent d’ailleurs se sentir plus anxieux ou plus stressés qu’auparavant, ce
qui renforce la valeur de ces petites pauses qui permettent de souffler.
L’esprit des fêtes
résiste au contexte morose
Dans la continuité de
cette recherche de réconfort, les fêtes de fin d’année apparaissent comme un
moment privilégié pour maintenir le lien social et se faire plaisir malgré
l’instabilité. 49% des Français prévoient d’ailleurs de dépenser autant qu’en
2024, tandis que les moins de 34 ans se montrent plus enclins à se laisser
aller à quelques extras, avec 20% d’entre eux qui comptent dépenser davantage.
Les Français cherchent
à préserver les moments de partage, les petites attentions et les instants de
plaisir qui font la magie des fêtes. Plus qu’une simple dépense, ces choix
reflètent une volonté de garder du lien avec leurs proches et de célébrer ensemble,
malgré les contraintes.
Les commerces de
proximité, vecteur de lien social face à l’instabilité
Cette recherche de
réconfort explique également l’attachement durable aux commerces de quartier.
Neuf Français sur dix les jugent agréables, une large majorité apprécie la
chaleur des commerçants et la qualité du service. La proximité, les produits
locaux et les relations humaines contribuent à renforcer ce lien et à offrir un
cadre rassurant pour ces petits plaisirs.
Pour autant, les
Français restent lucides : 75% estiment que les commerces de proximité vont être
fortement concurrencés par les plateformes de e-commerce à bas prix. Néanmoins,
57% reconnaissent que les commerces de proximité restent accessibles et qu’ils
proposent des prix adaptés à tous les budgets. Un signal encourageant, même si
des attentes persistent pour renforcer encore cette perception.
Chez les 18 24 ans, pas
moins de 4 personnes sur 10 estiment que les commerces de proximité offrent un
meilleur rapport qualité-prix (40%), contre seulement 22% en moyenne pour
l’ensemble des tranches d’âge. Ces jeunes combinent leurs achats entre
commerces de proximité, supermarchés, grandes chaînes et plateformes en ligne,
et un tiers se laisse influencer par les réseaux sociaux, soit trois fois plus
que la moyenne.
Ces comportements
montrent que les commerces locaux disposent d’une réelle opportunité. En
proposant des produits accessibles, un service chaleureux et des expériences
agréables, ils peuvent fidéliser leurs clients et séduire de nouveaux
consommateurs, même dans un contexte économique contraint.
« Dans un contexte
marqué par l'incertitude, l’étude nous montre que les Français cherchent le
réconfort dont ils ont besoin dans les achats plaisir. En la matière, les
commerces de proximité jouent un rôle irremplaçable : ils apportent chaleur,
accueil humain, conseils personnalisés et expériences uniques que ni les
grandes chaînes ni les plateformes en ligne ne peuvent offrir. Chez FAIRE, nous
accompagnons les commerçants indépendants pour valoriser ces forces uniques,
rendre leurs produits accessibles à tous et créer des moments de réconfort qui
vont au-delà de l’achat », explique Olivier Buffon, Directeur Général
des marchés internationaux de FAIRE.
« Quand j’ai fondé
l’Échoppe de la Lune, j’y ai mis une partie de moi-même, de mes choix et de mes
convictions. Chaque produit, chaque conseil, chaque échange avec mes clients
est pensé pour créer un moment de plaisir, un espace où l’on se sent accueilli
et compris. Aujourd’hui, face à la concurrence des géants du secteur et aux
incertitudes économiques, je sais que ce lien humain, cette chaleur et cette
attention portée aux détails, est ce qui fait vraiment la différence », précise Anna
Pedelaborde, Fondatrice et gérante, Échoppe de la Lune.
En conclusion, les Français naviguent entre prudence et besoin de réconfort. Malgré l’incertitude économique et sociale, ils continuent de privilégier les petits plaisirs et de soutenir les commerces incarnant chaleur, authenticité et proximité. Les fêtes de fin d’année illustrent parfaitement cette logique : vigilance budgétaire et maintien du lien social se conjuguent, offrant aux commerçants indépendants l’opportunité de séduire avec des expériences simples et joyeuses, adaptées à tous les budgets.


