• La
13ᵉ étude de Tennaxia 2024 révèle les progrès et les défis des entreprises face
à l’évolution de la directive sur le reporting extra-financier
• Plus de 200 entreprises répondantes de toutes
tailles et de tous secteurs d’activité ont participé à l’enquête
• Les Directions achats montent en puissance
aux côtés des DRSE, des DAF et des DRH comme acteurs clés de la mise en
conformité,
Tennaxia, acteur européen des solutions de reporting ESG, dévoile les résultats de sa 13ᵉ étude
annuelle sur la mise en œuvre de la Corporate Sustainability Reporting
Directive (CSRD) par les entreprises françaises. Alors que les premiers
rapports CSRD ont été publiés début 2025, basés sur les données de l’année
fiscale 2024, plus de 200 responsables RSE ou DAF ont partagé leurs avancées,
ainsi que les freins, interrogations et bénéfices de cet exercice.
Réalisée en partenariat
avec Bpifrance et LCL, et en association avec SE Advisory Services (ex-EcoAct)
et Orée, cette enquête approfondie offre un éclairage inédit sur l'état de
préparation des sociétés face à cette nouvelle réglementation européenne et ses
évolutions en cours. L'étude met en lumière quatre enseignements majeurs :
1.La montée en
puissance des directions financières… et la confirmation du rôle stratégique
des achats.
La Direction Administrative et Financière (DAF) s'impose comme un acteur clé de
la mise en conformité CSRD aux côtés des directions RSE et RH. L’étude confirme
également le rôle des Directions Achats dans le processus de reporting durable,
soulignant l’importance accordée à l’identification de risques, opportunités et
impacts dans la chaîne de valeur amont et à la gestion responsable d’une chaîne
d'approvisionnement.
2. Les défis persistants de la collecte de données ESG. Malgré les progrès, la gestion des données ESG reste un défi majeur. Plus d’un tiers des entreprises n’ont pas encore localisé l’intégralité des données nécessaires. La qualité des données quantitatives est le principal sujet remonté par les auditeurs. Cependant, 83 % des entreprises qui ne seraient plus soumises à la CSRD avec l’Omnibus réaliseraient tout de même un rapport ESG, majoritairement au format VSME, moins complexe.
96% avaient déjà initié les travaux pour y répondre, notamment
l’analyse de double matérialité et la mesure de l’empreinte carbone.
3. Gouvernance et
préparation à la CSRD. L’étude montre que 84% des entreprises ont mis en place
une gouvernance RSE pour gérer la CSRD, contre 59% l’an passé. 69% des
entreprises considèrent la CSRD comme un levier pour engager l’entreprise vers
un modèle d’affaires plus résilient. La majorité des entreprises favorables à
l’Omnibus (53% du panel) l’apprécient surtout parce que cela leur laisse plus
de temps pour se préparer, tandis qu’un peu moins de la moitié y voient
l’intérêt d’un allègement de la charge administrative.
4. Le changement
climatique, enjeu prioritaire. 98% des entreprises identifient le changement
climatique comme un enjeu matériel majeur. L’atténuation des émissions de gaz à
effet de serre et la mise en place de stratégies bas-carbone sont fréquemment
citées comme prioritaires. Les entreprises ayant mesuré leur scope 3 est de 90%
tandis que 66% ont défini une trajectoire de réduction des émissions.
« Cette 13ᵉ édition de notre étude confirme à quel point la CSRD est devenue un sujet structurant pour les entreprises françaises, au-delà d’une simple obligation réglementaire. Les résultats montrent que la majorité des organisations voient désormais dans le reporting extra-financier un levier de transformation, notamment pour renforcer la résilience de leur modèle et accélérer leur transition bas-carbone. Chez Tennaxia, nous nous attachons à accompagner les entreprises dans cette évolution, en leur apportant les solutions et l’expertise nécessaires pour transformer une exigence réglementaire en véritable opportunité. » conclut Solène Garcin-Charcosset, Directrice Conseil ESG/Carbone.