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[Etudes] Les leviers d’une bonne relation au travail sont entre les mains des dirigeants d’entreprise

Principaux résultats de la 3ème édition du Work Relationship Index 2025 publiés par HP.


•   En 2025, seuls 17% des knowledge workers en France indiquent avoir une bonne relation avec leur travail, soit une baisse de 5 points par rapport à 2024. C’est la catégorie des dirigeants qui enregistre la plus forte baisse d’une année sur l’autre : -12 points.


•   Plus de la moitié des employés (54%) ressent une augmentation des exigences et des attentes de leur entreprise, et 49% considèrent le facteur humain dans leur organisation n’est pas suffisamment pris en compte par rapport aux questions économiques et de rentabilité.


•   Des employés épanouis créent davantage de liens avec leurs collègues et déclarent un meilleur équilibre vie professionnelle/vie personnelle (4 fois plus que les employés se déclarant insatisfaits dans leur relation au travail). Et seuls 16% des salariés dans le monde (10% en France) disent avoir confiance en leurs dirigeants pour prendre les bonnes décisions pour le bien-être de leurs collaborateurs.


•   En France, 2 sur 10 des knowledge workers déclarent utiliser l’IA au quotidien. Plus de la moitié des knowledge workers français qui déclarent avoir une bonne relation au travail sont aussi ceux qui utilisent des outils d'IA fournis par leur entreprise.


•   La Génération Z et les Millennials, majoritaires dans la population active, sont les fers de lance de l’adoption de l’IA dans les organisations. Leurs priorités : autonomie, flexibilité et équilibre vie pro/vie perso.


HP Inc. publie les résultats de la 3ème édition du HP Work Relationship Index (WRI), un baromètre complet mené par HP qui explore les relations des employés avec leur travail dans le monde entier.

Le rapport révèle que le bien-être au travail a atteint un niveau historiquement bas. Seuls 17% des knowledge workers en France déclarent entretenir une bonne relation (autrement dit, sereine   et harmonieuse) avec leur travail : -4 points par rapport à 2024. Au niveau mondial, ce sont 20% des employés qui déclarent avoir une bonne relation avec leur travail, soit 8 points de moins que l’année dernière. La conjoncture et le contexte politique semblent peser fortement sur le moral des employés français et sur leur perception du marché de l’emploi.

Par ailleurs, plus de la moitié d’entre eux (54%) se disent sous pression et confient ressentir une augmentation des exigences et des attentes de leur entreprise.


L’étude montre néanmoins que 85% des facteurs influençant le bien-être au travail relèvent d’actions concrètes des organisations, soulignant ainsi une opportunité majeure pour elles d’agir et de repenser les environnements de travail et les modes de management.

Plus globalement, le WRI permet d'identifier plusieurs axes d’amélioration de la satisfaction et remonte des indicateurs intéressants pour les dirigeants d'entreprise


La satisfaction des employés impacte la croissance des organisations

L’étude souligne que les relations de travail insatisfaisantes ont un impact sur le bien-être mental, émotionnel et physique des travailleurs et de ce fait sur leur engagement, ce qui se répercute finalement sur les résultats des entreprises.

En France, ceux qui entretiennent une bonne relation avec leur travail collaborent plus volontiers avec leurs collègues, trouvent un meilleur équilibre entre leur vie professionnelle et privée. On peut ainsi déduire qu’une relation satisfaite à son travail influence directement le développement et la bonne santé des entreprises.

« Reconsidérer la relation des collaborateurs avec leur travail apparaît aujourd’hui comme une urgence, au bénéfice des employés et de l’entreprise.   Les managers jouent un rôle clé : il leur revient de créer les conditions favorables à l’engagement et à la confiance et ainsi faire de l’accomplissement individuel un moteur de croissance pour toute l’organisation. », déclare Cédric Coutat, PDG de HP France.

L’IA, puissant levier de satisfaction

 

Parmi les axes à envisager pour améliorer cette situation, le WRI relève plusieurs facteurs tels que la flexibilité, l’autonomie, le sens des missions et des objectifs fixés, ainsi que la technologie.

L’étude met notamment en avant le potentiel de l’IA pour transformer l’expérience de travail. Son utilisation est en forte croissance : 70% des knowledge workers français utilisent actuellement l’IA au travail, contre 43% en 2024. Parmi les utilisateurs quotidiens de l'IA :

•   62% d'entre eux l'utilisent pour chercher / apprendre sur un sujet ; 

•   51% pour automatiser des tâches répétitives ; 

•   41% pour produire / éditer des contenus ; 

•   36% pour des traductions. 

 

Néanmoins des écarts d’adoption persistent. En effet, seuls 22% des knowledge workers en France utilisent désormais l’IA au quotidien. Et seuls 17% des employés considèrent maitriser l’IA, alors qu’ils sont 55% des dirigeants d’entreprise. Pourtant, ceux qui sont équipés en outils d’IA métiers fournis par leur entreprise sont 2 fois plus susceptibles d’entretenir une bonne relation avec leur travail.

Ces entreprises - qui rendent accessible l’IA au travers d’outils et de formations – constatent déjà des progrès tangibles en matière de confiance, de productivité et de sentiment d’appartenance et d’engagement de la part de leurs collaborateurs

 

« L’accès à l’IA et aux outils numériques adaptés à l’entreprise et aux réalités métiers, favorise la motivation, la productivité et la fidélité des employés. Néanmoins, il existe encore des disparités en matière d’accès et de formation aux technologies.
Les résultats du WRI invitent à la démocratisation et l’accompagnement pour que l’ensemble des employés puissent bénéficier des avantages de l’IA. »
ajoute Cédric Coutat.

 

Gen Z et Millennials, une nécessaire adaptation aux attentes des nouvelles générations

La Génération Z et les Millennials, qui constituent désormais une part majoritaire des employés, redéfinissent le travail avec de nouvelles attentes.

•   39% des employés de la Génération Z en France déclarent avoir une activité parallèle à leur travail

•   85% des employés de la Génération Z en France seraient prêts à sacrifier une partie de leur salaire pour davantage de flexibilité et d’autonomie.

•   Les jeunes générations sont les moteurs de l'adoption de l'IA. Ils sont à la recherche d’une entreprise qui corresponde à leurs valeurs et à leurs besoins.

 

« Le basculement générationnel transforme le monde du travail. Pour rester attractives, les organisations doivent aligner leur culture, leurs valeurs et leur usage des technologies sur les priorités des nouvelles générations, qui valorisent le sens, la flexibilité et l’innovation. De plus, et face à une génération née avec les nouvelles technologies et l’IA, des initiatives de reverse mentoring semblent être une piste à considérer pour favoriser les échanges et l’émulation en entreprise. » conclut Cédric Coutat.

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