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[Etudes] Salaires dans l’industrie agroalimentaire européenne : les cadres français mieux rémunérés, mais à un coût élevé pour les entreprises

Le cabinet Leaderia, membre français de l’International Food Recruitment Alliance (IFR-A),

publie les résultats de la 4e édition de l’étude européenne sur les salaires dans l’industrie agroalimentaire.

 

Cette enquête comparative, réalisée dans sept pays, révèle des écarts notables entre les niveaux de rémunération, le coût de l’emploi et le pouvoir d’achat réel.

 

La France bien placée sur le plan des salaires…

 

Les professionnels de l’agroalimentaire en France bénéficient de rémunérations parmi les plus élevées d’Europe. Un directeur général y perçoit en moyenne 250 000€ brut/an, soit davantage que son homologue allemand, mais moins qu’au Royaume-Uni. Les postes en production, qualité ou commerce affichent également des niveaux proches de ceux observés aux Pays-Bas ou au Danemark.

 

… mais un coût de l’emploi parmi les plus lourds

 

En revanche, la France affiche un des coûts employeurs les plus élevés. En raison de charges sociales importantes, une rémunération brute de 100 000€ coûte en réalité 145 000€ à l’entreprise, contre seulement 116 000€ au Royaume-Uni. Ce facteur pèse lourdement sur la compétitivité des entreprises françaises, notamment face à leurs voisines européennes.

 

Un niveau de salaire à relativiser face au coût de la vie

 

À l’échelle européenne, l’étude révèle également une corrélation nette entre niveau de rémunération et indice de prix dans chaque pays. Autrement dit, les salaires les plus élevés s’observent dans les pays au coût de la vie le plus fort, ce qui réduit les écarts de pouvoir d’achat effectif entre homologues européens. À ce titre, certains pays comme la Pologne ou l’Italie, bien que moins bien positionnés sur les salaires bruts, offrent un pouvoir d’achat compétitif pour les cadres.

             

Louis-Simon Faure, CEO de Leaderia, rappelle : « Dans un contexte de tensions sur les talents, cette étude donne aux DRH et aux dirigeants une vision comparative essentielle pour attirer et fidéliser les meilleurs profils. Elle met en évidence des différences persistantes dans les politiques salariales, les charges sociales et les conditions de travail, tout en soulignant la nécessité d’une approche contextualisée du package de rémunération. Elle montre aussi que le brut ne fait pas tout : voiture de fonction, bonus, fiscalité locale et qualité de vie sont des éléments clés du package global. »

 

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