L’association Pact’Alim s’inquiète des effets pour les
secteurs et les entreprises exportatrices.
A l’issue de la réunion
avec les acteurs économiques, organisée à Bercy à l’invitation des ministres
Eric Lombard, Amélie de Montchalin, Marc Ferracci, Véronique Louwagie, Clara
Chappaz, Nathalie Delattre, Laurent Saint-Martin et Annie Genevard, à laquelle
Pact’Alim a participé, l’association appelle à préserver les PME & ETI de
l’alimentation des conséquences négatives de l’accord douanier conclu entre les
USA et l’Union Européenne.
Alors que les détails
de l’accord, et le sort qui sera réservé aux filières agricoles et
agroalimentaires, restent flous, Pact’Alim s’inquiète des effets pour les
secteurs et les entreprises exportatrices.
Les nouveaux droits de
douanes, fixés à 15%, s’avéreraient particulièrement néfastes pour les PME
& ETI qui ont orienté leur stratégie commerciale vers le marché américain
et qui ont fortement investi, depuis de nombreuses années pour certaines, pour
exporter sur ce marché.
Dans un contexte déjà
particulièrement tendu, il s’agirait d’un nouveau coup dur pour ces
entreprises, qui font déjà face à d’importants enjeux de compétitivité, de
modernisation, d’investissements pour la transition écologique.
Pact’Alim appelle à :
- Un accès rapide aux détails de l’accord : nos
PME & ETI ont besoin de visibilité, et de stabilité, après des mois
d’incertitudes et de revirements :
- La mise en place d’accords « 0 pour 0 » (zéro
droit de douanes pour les exportations comme pour les importations) pour le
plus grand nombre de filières agroalimentaires ;
- Un accompagnement
dédié pour les filières et les PME & ETI agroalimentaires les plus
impactées ;
- Le maintien, sans
concession, du niveau des normes sanitaires et environnementales européennes :
un abaissement des exigences européennes serait un véritable renoncement,
incompréhensible pour nos entreprises, comme pour les consommateurs.
Ce contexte est un rappel de la nécessité de réarmer le tissu industriel de la transformation alimentaire, et en particulier des PME & ETI. Tout événement amenant à une baisse de leur compétitivité participe, de manière directe, à un affaiblissement de nos capacités de production et de transformation des matières premières agricoles, et donc de notre souveraineté alimentaire.


