Enquête
du Cabinet Robert Walters.
Dans un contexte
économique incertain, de nombreuses organisations sont confrontées à des
décisions financières difficiles. La maîtrise des coûts est devenue une
priorité, et dans de nombreux cas elle a mené à un décalage ou des
augmentations plus faibles des collaborateurs.
31% des entreprises
observent un désengagement suite au décalage des augmentations
Selon la nouvelle
enquête du cabinet Robert Walters, plus de 4 entreprises sur 10 ont décalé les
augmentations de salaire de leurs collaborateurs cette année, en raison des
incertitudes du marché (32%), ou tout simplement de contraintes budgétaires
(24%).
Si cette approche
permet à l’entreprise de réaliser des économies à court terme, 3 entreprises
sur 10 déclarent que le fait d’avoir retardé ces augmentations a entraîné un
désengagement au sein de leurs équipes. Une insatisfaction qui pourrait mener à
des impacts plus larges sur le moral et la rétention des collaborateurs, ainsi
que sur la culture et l’image d’entreprise.
« Les organisations
sont soumises à une très forte pression pour réduire leurs coûts, et pour
beaucoup, les augmentations de salaire n’ont tout simplement pas été
réalisables cette année. Ces décisions, bien que compréhensibles, ne sont pas
sans conséquences : hausse de turnover ou encore baisse progressive de la
motivation des équipes, les entreprises commencent déjà à en ressentir les
effets »,
alerte Justine Baronnet Fruges, Directrice au sein du cabinet Robert
Walters.
43% des cadres souhaitent
changer d’emploi
54% des cadres ayant été augmentés en ce début d’année déclarent être insatisfaits, et parmi eux,
43% envisagent de changer d’emploi dans les mois à venir. « Même si les
collaborateurs comprennent les difficultés financières auxquelles font face
leur entreprise, les insatisfactions les poussent à reconsidérer leurs options.
Et grâce aux outils d’IA qui simplifient les candidatures, les cadres ont plus
d’opportunités que jamais d’explorer de nouvelles pistes professionnelles », note
Justine Baronnet Fruges.
Afin d’éviter ces
situations, il est essentiel pour les entreprises de comparer les rémunérations
selon le secteur et le poste, et de s’informer sur les tendances du marché de
l’emploi. « Les collaborateurs n’ayant pas été augmentés prévoient peut-être
de discuter de leur rémunération lors des entretiens de mi-année, et les
managers auront besoin de data pour y répondre de manière crédible », conseille
Justine Baronnet Fruges.
69% des cadres jugent
leur rémunération en-dessous du marché
Au-delà de la
rémunération, il est important pour les employeurs de réfléchir à ce qu’ils
peuvent offrir à leurs collaborateurs : lorsque les salaires sont limités, la
culture d’entreprise et la communication sont plus importantes que jamais. «
Les organisations qui réussiront seront celles qui équilibreront les réductions
des coûts avec une approche réfléchie du marché et des attentes des
professionnels », conclut Justine Baronnet Fruges.
Pour aider les chefs d’entreprises et managers à prendre des décisions plus éclairées en vue des entretiens de mi-année, l’étude de rémunération Robert Walters fournit des informations sur les niveaux de rémunération et tendances de marché, en fonction des secteurs et du niveau d’expérience des professionnels.


