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[Etudes] Baromètre européen EY de l’IA : premiers impacts financiers perçus par les entreprises

● 55% des entreprises françaises ont mesuré des gains de productivité et/ou d’optimisation significatifs avec l’IA

 

● 35% des entreprises françaises font de l’IA une priorité stratégique

 

● 66% des répondants français estiment être très ou plutôt positifs par rapport à l’IA, une tendance en recul par rapport à l’évolution européenne

 

● Moins d’un quart des répondants estiment que les formations sont suffisantes.

 

Plus de la moitié des entreprises françaises (55%) ont mesuré des premiers impacts financiers positifs grâce à l’utilisation de l’intelligence artificielle. Selon la 2nd édition du Baromètre européen EY dédié à la perception de l’impact de l’IA, parmi celles-ci, 75% ont obtenu des gains

de productivité et/ou d’optimisation significatifs : 43% jusqu’à 1 million d’euros et 32% entre

1 et 5 millions d’euros, une performance similaire à la moyenne des entreprises européennes.

 

Dans cette étude menée auprès de 4 492 dirigeants et employés, dont 1 000 répondants français, seuls 15% déclarent que leur organisation n’a perçu aucun impact positif sur ses indicateurs économiques et 29% indiquent qu'il est encore trop tôt pour se prononcer.

 

Si l’IA demeure la priorité principale d’investissements pour 29% des entreprises européennes

(35% françaises), leurs intentions d’investissements à 5 ans restent encore prudentes et raisonnées : seulement 5% visent de dépasser les 5 millions d’euros quand un quart des répondants n’en ont encore aucune idée. Par ailleurs, environ un quart se concentrent sur de petits projets à moins de 5 000€, un autre quart investissent moins d’un million d’euros, et 17% prévoient des investissements compris entre

1 et 5 millions d’euros.

 

« ChatGPT n’a pas encore 3 ans et la promesse de « General Purpose » (GPT) des LLM semble se confirmer à une vitesse et une magnitude auxquelles aucune autre technologie n’a pu prétendre jusqu’ici. D’ailleurs, si les impacts sur la productivité et le retour sur investissement financiers peuvent encore se faire attendre, la perception des employeurs comme celles des salariés en Europe est catégorique : l’IA transforme le monde de l’entreprise et le travail. Cette année cette prise de conscience s’affirme et s’accompagne d’une très forte augmentation des attentes des salariés en matière de formation à ces technologies, décrypte Stéphane Distinguin, fondateur et associé EY Fabernovel. Après les incantations, nous allons assister ces deux prochaines années à des approches plus pragmatiques et appliquées où la formation individuelle coordonnée avec la conduite du changement collectif constituera une nécessité absolue ».

 

Optimisme inquiet des dirigeants et employés

 

Si les répondants (utilisateurs ou non utilisateurs) ont à 70% une attitude très ou plutôt positive envers l’IA, en progression de 7 points au niveau Européen, l’enthousiasme est en perte de vitesse côté français avec -7 points par rapport à l’année précédente même s’il reste globalement haut (66% très ou plutôt positif). 

 

Ils sont aussi 56% en Europe (51% en France) à penser que l’IA fera évoluer leurs tâches, les Français (58%) apparaissent les plus inquiets (42% pour la moyenne européenne). A tel point qu’ils sont plus nombreux cette année (74% vs 68% en 2024) à penser que la technologie entraînera des pertes d'emplois. En France, le bond est encore plus marqué puisqu’ils partagent ce sentiment à 73% contre 63% en 2024.

 

Fort décalage entre l’envie d’apprendre des employés et le niveau des formations

 

Pour faire évoluer leur métier, la proportion de la population qui déclare se former à l'IA, toutes industries confondues, a considérablement augmenté : 57% (50% en France). Ce qui représente une augmentation rapide au niveau européen de 20 points sur l’année écoulée (+5 points côté français). Mais une ombre au tableau demeure : aussi fort que soit le désir d'acquérir des qualifications en IA, les personnes interrogées accordent une mauvaise note à leurs employeurs en ce qui concerne les possibilités de formation. Moins d'un quart d'entre eux (24 %) sont satisfaits de la qualité et du nombre de formations internes. 


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