À
l’aube du second semestre 2025, Pleo, la plateforme européenne de gestion des
dépenses, actualise ses prévisions formulées début janvier pour la gestion des
dépenses professionnelles.
Portées par une
adoption accélérée de l’intelligence artificielle (IA), une réaffirmation du
rôle stratégique de la trésorerie et une tension accrue sur les budgets, les
équipes financières continuent d’opérer une transformation en profondeur. Les
derniers chiffres de l’étude européenne menée par Pleo auprès des décideurs
financiers confirment ces dynamiques et donnent un aperçu de ce qui nous attend
pour le reste de l'année.
La trésorerie s’affirme
comme un centre de commande stratégique
En janvier, Pleo
anticipait une évolution majeure du rôle de la trésorerie. À mi-parcours, cette
prédiction se confirme pleinement. Avec la baisse progressive des taux, la
fonction trésorerie quitte son rôle purement opérationnel pour devenir un
centre de commande prédictif : IA, données en temps réel et finance embarquée
permettent de piloter la liquidité à l’instant T. De plus, 65 % des
organisations françaises affirment que le rôle de la trésorerie devient de plus
en plus crucial, à mesure que leur activité se développe et que leurs finances
se complexifient. Mais cette mutation n’est pas uniquement technologique, elle
est aussi structurelle : plus d’un quart (26 %) des décideurs financiers en
France se voient confier davantage de missions liées à la stratégie
d’entreprise qu’il y a 5 ans.
L’IA s’installe
durablement dans les pratiques métiers
L’IA, déjà identifiée
comme un levier stratégique, s’ancre dans les usages. 55% des professionnels
français interrogés déclarent utiliser l’intelligence artificielle dans leur
rôle. Ce mouvement est appelé à s’amplifier : 14 % des répondants français supplémentaires
affirment qu’ils comptent adopter prochainement des outils IA dans leurs
processus. Parmi les cas d’usage cités, on retrouve la détection de fraudes,
l’analyse prédictive des flux, l’automatisation des tâches de reporting ou
encore l’aide à la budgétisation. Loin de se substituer à l’humain, l’IA permet
alors aux équipes de se recentrer sur des enjeux à plus forte valeur ajoutée,
en les libérant des tâches répétitives et manuelles.
Grand écart entre
croissance et rigueur budgétaire
Malgré un climat
favorable à l’investissement, notamment grâce à la baisse des taux d’intérêt –
les directions financières ne relâchent pas leur vigilance. Elles doivent
composer avec une double contrainte : soutenir la croissance tout en respectant
une discipline budgétaire accrue. Cette tension pousse les entreprises à revoir
en profondeur leur gestion des dépenses. Les décideurs financiers recherchent
désormais des outils capables de rendre les flux de dépenses lisibles,
contextualisés et pilotables.
Les solutions, qui
offrent une vision en temps réel et centralisée des dépenses de l’entreprise,
répondent à ces nouvelles exigences en aidant les organisations à arbitrer
rapidement et efficacement.
De nouvelles tendances
à surveiller
1. La finance
embarquée, vers l’année de la consécration
Annoncée comme un
tournant pour 2025, la finance embarquée s’impose progressivement comme un
levier stratégique pour les marques. En intégrant des services financiers
directement dans des parcours non bancaires (paiement fractionné, assurance,
solutions de crédit, avance de trésorerie, etc.), les entreprises créent de
nouvelles expériences utilisateurs plus fluides, plus personnalisées — et
potentiellement plus rentables. Pour 60% des directeurs financiers français,
l'intégration est d’ailleurs l'un des principaux arguments de vente des outils
numériques. Cette logique d’intégration "native" transforme la
relation client et bouscule les modèles traditionnels du secteur financier,
tout en ouvrant la voie à de nouveaux partenariats entre marques, fintechs et
institutions.
2. L’émergence de la
sobriété data dans les stratégies IA
L’enthousiasme autour
de l’IA s’accompagne d’une prise de conscience environnementale : beaucoup
s’interrogent sur les ressources que ces technologies mobilisent. En réponse,
de plus en plus d’organisations adoptent des stratégies de collecte sélective, visant
à réduire les volumes stockés tout en préservant la valeur des données
exploitées. Une opportunité pour les outils qui privilégient l’efficacité
plutôt que l’exhaustivité.
« À mi-année, notre conviction se renforce : les entreprises qui combinent excellence technologique, lisibilité des données et simplicité d’usage sortiront gagnantes. Loin de complexifier la finance, la technologie doit la rendre plus fluide, plus humaine et plus stratégique. », conclut Alvaro Dexeus, directeur général Europe du Sud chez Pleo


