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[Etudes] État des lieux du développement durable

81% des responsables de la durabilité considèrent le reporting RSE comme un levier d’innovation et un avantage concurrentiel

 

•      osapiens a réalisé un état des lieux du développement durable en Europe, mené auprès de 250 cadres dirigeants issus de 6 pays - la France, la région DACH, le Benelux, les pays nordiques, l’Espagne - et de secteurs d’activités différents.

 

•      Plus de 77% des entreprises européennes ont déjà automatisé une partie de leur reporting RSE et plusieurs commencent à récolter les fruits de leurs investissements anticipés.

 

•      90% des dirigeants français interrogés considèrent le reporting ESG comme un avantage évident, renforçant ainsi une évolution croissante des mentalités qui permet de transformer les obligations réglementaires en une opportunité stratégique.

 

osapiens, le leader SaaS des solutions pour la croissance durable des entreprises, dévoile les résultats de son étude sur le reporting de durabilité en Europe. Elle rassemble les points de vue de 250 cadres dirigeants issus de six marchés européens, la France, la région DACH, le Benelux, les pays nordiques, l’Espagne et l’Italie et des secteurs de l'industrie manufacturière, du retail, de l’automobile, de la pétrochimie et des sciences de la vie. L’étude offre un aperçu transversal des stratégies de développement durable à l’œuvre à travers le continent et les défis qui en ressortent.  En France, les résultats témoignent d’une accélération de ces sujets de durabilité au sein des entreprises.

 

Le reporting RSE : une contrainte ou un levier de croissance pour les entreprises ?

 

L’étude révèle une tendance de fond : plus de 77% des entreprises européennes ont déjà automatisé une partie de leur reporting RSE et plusieurs commencent à récolter les fruits de leurs investissements anticipés. Cependant, le manque de compétences en matière d'ESG au sein des entreprises reste un frein à la progression selon un quart des entreprises interrogées.

• En outre, le rythme de la transformation varie considérablement d'une région à l'autre. Dans la région DACH, la plus avancée, 88% des entreprises utilisent des outils d'automatisation dans leur reporting en matière de développement durable. 29% ont atteint une automatisation complète, soit près du double de la moyenne européenne (15%), ce qui témoigne d'une dépendance généralisée à des systèmes de reporting partiels ou manuels.

• La France ne se démarque pas de la mêlée avec seulement 54% des entreprises qui utilisent des outils d’automatisation pour leur reporting RSE. Dans le reste du Vieux Continent, l'adoption reste hétérogène : 60% des entreprises dans les pays nordiques et en Espagne déclarent avoir mis en place l'automatisation et que 40% au Benelux et 36% en Italie. Ces résultats révèlent un écart de maturité en matière d'infrastructure numérique à travers le continent.

 

Le Reporting RSE : la pierre angulaire de l'innovation ?

 

Il est intéressant de noter que 97% des responsables en matière de développement durable dans la région DACH et 90 % en Espagne et dans les pays nordiques, considèrent que le reporting ESG constitue un avantage évident, renforçant ainsi une évolution croissante des mentalités qui permet de transformer les obligations réglementaires en une opportunité stratégique. Là où l’automatisation s’impose, les entreprises vont au-delà de la simple conformité. Elles intègrent des initiatives de développement durable dans le développement de leurs produits, leurs opérations et leurs infrastructures numériques, ce qui se traduit par des résultats tangibles tels que l’innovation produit (52,8%), l’efficacité des processus (47,2%) et un meilleur positionnement sur le marché (46,8%).

Plus de la moitié des entreprises interrogées affirment que leurs efforts en matière de développement durable ont conduit à la création ou à l’amélioration de leurs offres. Cela va des emballages durables aux chaînes d’approvisionnement résilientes au changement climatique, en passant par des outils de gestion des risques basés sur l’IA. Si la majorité des entreprises de la région DACH (65%) déclarent avoir innové en matière de développement durable, la Espagne (40%) et l’Espagne (31%) sont en train de rattraper leur retard. Ce qui unit les leaders européens, c’est l’utilisation des infrastructures numériques et de données fiables comme leviers pour créer de la valeur à long terme.

 

Les entreprises européennes face aux défis de l’automatisation et des chaînes d’approvisionnement

 

Malgré les progrès réalisés, l'automatisation complète reste hors de portée de la plupart des acteurs. D’après l’étude, les principaux obstacles pour les entreprises sont les coûts de mise en œuvre (30%), le manque d'expertise interne (16%) et l'intégration avec les systèmes existants (14%). Enfin, le déficit de connaissances reste un frein considérable, en particulier au Benelux (33 %) et dans la région DACH (33%) où les équipes manquent le plus de compétences nécessaires pour gérer efficacement les données relatives à la durabilité. Par ailleurs, les rapports incohérents sont un problème rencontré dans tous les marchés, à l'exception des pays de la zone DACH, en raison de la fragmentation des systèmes. Sans données fiables et centralisées, les indicateurs de développement durable ne peuvent pas apporter leur valeur ajoutée dans la prise de décisions stratégiques.

 

Pour ceux qui ont investi dans l'automatisation, les avantages sont évidents. Les domaines les plus concernés sont la collecte et la validation des données (38%), l'élaboration de rapports et la préparation des audits (30%) et le suivi de la conformité (30%). La gestion des risques et la communication avec les parties prenantes en bénéficient également. Ces capacités permettent non seulement de réduire la charge administrative, mais aussi d'améliorer la précision et la responsabilité dans toutes les fonctions liées au développement durable.

 

Pour les entreprises, faire évoluer les chaînes d’approvisionnement avec les obligations réglementaires est un véritable challenge opérationnel. Près d'une entreprise sur trois (30%) cite la conformité des fournisseurs comme leur principale difficulté en matière de reporting. Plus on descend dans la chaîne logistique, plus les données fiables et actualisées se font rares, et près d'un quart des personnes interrogées déclarent ne pas être en mesure d'assurer une transparence totale. Des systèmes obsolètes et un suivi manuel rendent difficile la traçabilité des émissions de scope 3 ou la vérification des déclarations des tiers, transformant ainsi les stratégies de développement durable en exercices de réactivité. Les conséquences directes sont évidentes : perte d'opportunités de réduire les risques, d'optimiser le portefeuille de fournisseurs et de mettre en place des opérations résilientes et responsables.

 

Alberto Zamora, cofondateur et PDG d'osapiens, rappelle : « Dans toute l'Europe, la durabilité n'est plus une simple question de conformité, mais une priorité stratégique qui stimule l'innovation, la résilience et le leadership sur le marché. Les entreprises européennes établissent la norme mondiale en faisant de la durabilité un moteur d'innovation et de croissance à long terme »,

 

Conclusion de Vincent Canu, Directeur d’osapiens France : « Notre étude montre que le reporting en matière de développement durable évolue d'une simple obligation réglementaire vers un moteur stratégique d'innovation et de compétitivité. Les entreprises qui investissent dans l'automatisation et les données en récoltent déjà les fruits en termes de développement de produits, d'efficacité et de gestion des risques.

Cependant, les progrès sont inégaux. Le manque d'expertise, la fragmentation des systèmes et la transparence limitée de la chaîne d'approvisionnement restent des obstacles majeurs. Ce dont les entreprises ont besoin aujourd'hui, c'est de la simplicité, de la transparence et la capacité à regrouper toutes leurs données en un seul endroit, afin de passer de la conformité au contrôle et enfin libérer tout le potentiel du développement durable. »


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