Sondage OpinionWay pour Mollie : des Français toujours au rendez-vous, mais avec
un budget en net recul
• Près de 4 Français sur 10 (39%)
comptent faire les soldes d’été 2025, une proportion stable comparé à l’an
dernier dans un contexte économique tendu.
• Le budget moyen chute à 233 €, soit 74
€ de moins qu’en 2024, avec plus de la moitié des acheteurs prévoyant de
dépenser moins de 200 €.
• 92% des consommateurs resteront
fidèles aux enseignes qu’ils connaissent déjà, tandis que les achats hybrides
(magasin + en ligne) gagnent 11 points.
À la veille des soldes
d’été 2025, Mollie, l'un des prestataires de services financiers à la
croissance la plus rapide en Europe, dévoile pour la deuxième année consécutive
son rapport sur les intentions des Français. Réalisée par le cabinet
OpinionWay, l’enquête « Les Français et les soldes » révèle un comportement de
consommation plus réfléchi, voire contraint, marqué notamment par une nette
baisse du budget prévu.
Un budget moyen de 233
euros, en recul malgré une intention d’achat stable
Cette année, près de 4 Français sur 10 (39%) prévoient de faire les soldes d’été, un chiffre stable par rapport à 2024 (-1 point). L’achat reste surtout comme un choix (27%, stable) plutôt qu’une nécessité (12%, -1 point). En revanche, le budget prévu chute fortement, à 233 euros contre 307 euros en 2024.
Une baisse de 74 euros,
reflet d’une volonté de mieux gérer ses dépenses dans un contexte de pouvoir
d’achat tendu.
À noter que les
dépenses réelles de l’an dernier étaient inférieures aux prévisions, avec une
moyenne de 223 euros dépensés. Seuls 25% des Français avaient dépensé plus de
200 euros, soit 7 points de moins qu’en 2023.
Les vêtements restent
le principal poste de dépense pendant les soldes d’été
Parmi les sondés
prévoyant d’y participer, 70% envisagent d’acheter des vêtements, et 44% les
placent en tête de leurs priorités. Derrière ce secteur largement dominant,
d’autres catégories progressent également. Les achats pour enfants arrivent en
deuxième position, cités par 33% des répondants (+5 points par rapport à 2024).
L’électroménager et les équipements suivent de près, avec 30% des intentions
d’achat (+3 points), tout comme les produits de loisirs, en hausse également à
25% (+5 points).
En revanche, les achats
liés à la décoration connaissent un net recul, ne concernant plus que 16% des
sondés (-4 points). Cette tendance confirme que ce type de dépenses reste plus
accessoire dans une période où les consommateurs cherchent à cibler
l’essentiel.
Des écarts selon les
profils : les parents et les Franciliens dépensent plus
Le budget alloué aux
soldes varie fortement selon les profils. Les parents prévoient en moyenne de
dépenser 279 euros, contre 203 euros pour les personnes sans enfant.
L’âge est également un
facteur déterminant : les moins de 50 ans sont nettement plus nombreux à
envisager de faire les soldes (47%) que les 50 ans et plus (30%).
Les femmes sont
également plus nombreuses à prévoir des achats (43%) que les hommes (34%).
Enfin, d’importants
écarts géographiques sont à noter : en 2024, les Franciliens ont dépensé en
moyenne 361 euros, soit près du double de la moyenne observée en province (193
euros). Des écarts qui s’expliquent par le niveau de vie, mais aussi les habitudes
de consommation.
Une fidélité renforcée
aux enseignes connues
La tendance observée en
2024 se confirme et s’accentue : 92% des consommateurs prévoient d’acheter dans
des enseignes qu’ils connaissent déjà (+10 points). À l’inverse, seuls 6%
envisagent de profiter des soldes pour découvrir de nouvelles marques (-10
points), illustrant un attachement renforcé aux repères familiers dans un
contexte d’incertitude.
Le niveau de revenu
influe également sur les comportements d’achat : parmi les personnes gagnant
plus de 3 500 euros par mois, 21% comptent profiter des soldes pour s’offrir
des produits dans des enseignes habituellement jugées trop chères, contre 16%
pour ceux dont les revenus sont inférieurs à 2 000 euros.
Les pratiques d’achat
évoluent vers l’omnicanalité
En 2025, l’achat
exclusivement en magasin recule nettement : 44% des répondants prévoient
d’acheter uniquement en boutique, soit une baisse de 9 points par rapport à
l’an dernier. À l’inverse, les pratiques hybrides (en ligne et en magasin)
progressent fortement, avec 35% des sondés qui adoptent ce mode d’achat plus
souple (+11 points). L’achat 100% en ligne reste stable à 21% (-2 points),
signe que le digital s’intègre désormais dans un parcours mixte plutôt que de
remplacer totalement le magasin.
Cette évolution est
encore plus marquée chez les moins de 50 ans, dont 63% adoptent un parcours
d’achat digital, partiel ou total, contre 50% chez les plus de 50 ans. Les
parents sont également plus tournés vers le numérique (66%), sans doute par
souci de praticité et de gain de temps.
« Malgré un contexte économique encore tendu, les Français restent attachés aux soldes, mais de façon plus réfléchie. Cette étude confirme un double mouvement : une forte maîtrise du budget et une évolution vers des parcours d’achat plus hybrides et pratiques. Pour les commerçants, cela souligne l’importance de proposer des expériences de paiement fluides, en boutique comme en ligne. Chez Mollie, nous avons à cœur de les accompagner avec des solutions clé-en-main, pour offrir la meilleure expérience possible à leurs clients », conclut Philippe Daly, Vice-Président de Mollie France.