- 1% des entreprises ont
déjà mis en place tous les prérequis de la loi de finances.
- 5% des entreprises
déclarent n’utiliser que des canaux conformes pour l’envoi de leurs factures.
- 89% des entreprises
utilisent encore des formats non conformes.
- 56% des entreprises
ignoraient encore la suppression du Portail Public de Facturation (PPF) quatre
mois après son annonce.
- 23% des entreprises
considèrent le choix du bon prestataire comme un des principaux défis.
- 79% des entreprises ayant
entendu parler de Quadient envisagent de consulter l’entreprise pour leur mise
en conformité.
Quadient,
plateforme mondiale d’automatisation facilitant des interactions
professionnelles sécurisées et durables, publie les résultats de la deuxième
édition de son enquête exclusive annuelle, réalisée par OpinionWay. Véritable
observatoire du déploiement de la facturation électronique en France, l’étude
met en lumière une progression encore trop lente des entreprises dans leur mise
en conformité avec les exigences légales.
Malgré
une certaine avancée dans leurs processus de digitalisation, elles sont encore
loin du compte à moins d’un an et demi de l’échéance. En effet, seules 1% des
entreprises de 10 salariés et plus déclarent avoir déjà mis en place l’ensemble
des prérequis pour être en conformité avec la loi de finances, un chiffre qui
augmente à 4% parmi les entreprises de 250 salariés et plus, les premières
concernées par l’échéance la plus proche : le 1er septembre 2026. Ce retard est
d’autant plus préoccupant que la réforme est confirmée, et même si le
calendrier final fait actuellement l’objet de discussions à l’Assemblée
nationale, aucun retour en arrière n’est possible.
Une
mise en conformité encore lente, malgré un optimisme affiché
Si 56%
des entreprises connaissant la réglementation ont amorcé ou finalisé la mise en
place d’un processus de facturation électronique, un bond significatif par
rapport à l’année précédente (43%), la majorité d’entre elles ne respecte pas
les standards exigés par la loi de finances. En effet, 87% de l’ensemble des
entreprises utilisent encore des formats non conformes, comme le simple envoi
de PDF, un chiffre en faible progression comparé à 2024 (83%).
De façon
assez paradoxale, 83% des entreprises interrogées se disent confiantes dans
leur capacité à respecter les délais imposés par la loi, mais dans le même
temps, elles sont 42% à estimer qu’il leur faudra encore au moins 12 mois pour
se mettre en conformité, et 5% à anticiper un délai de 24 mois ou plus. Plus
problématique, 7% des entreprises déclarent ne pas avoir encore réfléchi à leur
mise en conformité, malgré une échéance qui approche.
Une
transition désormais perçue comme bénéfique, même si des obstacles persistent
Les
entreprises ayant amorcé leur transition reconnaissent les bénéfices concrets
de la facturation électronique. 61% constatent une amélioration de leur
productivité (contre 59% en 2024), et elles sont tout autant à estimer que
cette transition a permis de réduire leurs coûts et accélérer les délais de
paiement.
Cependant,
plusieurs freins restent à surmonter. 48% des entreprises pointent du doigt le
fait que leurs clients ou fournisseurs ne sont pas aux normes requises, ce qui
ralentit leur propre mise en conformité. Viennent ensuite la nécessité de
former leurs équipes (35%) et l’effort budgétaire (27%). Parmi l’ensemble des
entreprises, le choix du bon prestataire pour les accompagner préoccupe près
d’un quart d’entre elles (23%).
Un
besoin d’accompagnement toujours aussi marqué
Face à
ces craintes, 81% des entreprises envisagent de se mettre en conformité en
s’appuyant sur leur ERP actuel, particulièrement les grandes entreprises, qui
en sont certaines à 46%. En effet, elles privilégient les éditeurs de logiciels
(68%) pour les accompagner, tandis que les PME comptent davantage sur leurs
experts-comptables (53%).
Alors que
l’abandon du Portail Public de Facturation (PPF), annoncé le 15 octobre 2024,
oriente les entreprises vers les Plateformes de Dématérialisation Partenaires
(PDP), l’étude révèle que plus de la moitié des entreprises (56%) ignoraient
encore ce changement quatre mois après son annonce. Cette méconnaissance
pourrait ralentir la transition, d’autant plus que 59% des entreprises avaient
initialement envisagé d’utiliser au moins partiellement le PPF avant sa
suppression. Ces résultats soulignent l'importance d'une communication
renforcée sur les alternatives, pour accompagner efficacement les entreprises
et éviter tout retard dans leur mise en conformité.
Trouver
le bon partenaire pour accélérer la mise en conformité
Le compte
à rebours est lancé. À 17 mois de l’échéance, les entreprises françaises n’ont
pas d’autre choix que d’accélérer leur mise en conformité. Malgré une prise de
conscience plus marquée qu’il y a un an, le retard reste conséquent, avec 6%
des entreprises connaissant la réglementation n’ayant même pas prévu de se
mettre en conformité. Les efforts doivent s’intensifier pour éviter une
transition précipitée, et potentiellement plus coûteuse si on considère les
pénalités prévues par la loi. Malgré un calendrier échelonné, la mise en
conformité est aussi une question de continuité d’activité. Après septembre
2026, les grandes entreprises doivent avoir déjà adopté des formats de facture
qui ne pourront être lus qu’avec les bonnes interfaces. Les PME, qui sont les
plus à risque sur ce point, doivent donc impérativement anticiper ces
évolutions sous peine de ne plus pouvoir traiter les factures de leurs
partenaires commerciaux.
Si 37%
des entreprises interrogées envisagent de se tourner vers un éditeur de
logiciels pour les accompagner dans cette transition, la moitié seulement a
déjà identifié un prestataire précis. Un choix d’autant plus complexe que 89
éditeurs sont aujourd’hui immatriculés sous réserve en tant que Plateforme de
Dématérialisation Partenaire (PDP), dont Quadient.
Stéphanie
Auchabie, Directrice Générale de Quadient France Benelux, déclare : « Nous savons que la
mise en conformité peut sembler complexe, notamment pour les entreprises de
taille intermédiaire et les PME. C’est pourquoi nous avons développé une
approche progressive et un accompagnement sur mesure, afin de permettre à
chaque entreprise d’adopter la facturation électronique en toute sérénité et
dans les délais. Je me réjouis de constater que, parmi les entreprises sondées
ayant entendu parler de Quadient, 79% déclarent qu’elles pourraient faire appel
à nous pour leur mise en conformité, contre 59% l’an dernier. Ce chiffre en
forte progression témoigne de la confiance croissante des entreprises envers
nos solutions et notre expertise sur un enjeu clé pour leur avenir ».
Les résultats de l’étude révèlent un besoin urgent d’information et d’accompagnement structuré. Avec 37% des entreprises souhaitant un soutien dans leur mise en conformité via un éditeur de logiciel, un taux qui atteint 68% pour les entreprises de 250 salariés ou plus, le choix d’un partenaire reposera avant tout sur sa capacité à offrir une expertise technique pointue, un suivi personnalisé et une solution évolutive adaptée aux exigences réglementaires. Pour tout comprendre à la nouvelle réglementation et découvrir comment Quadient s’engage à accompagner les entreprises à chaque étape de leur mise en conformité, rendez-vous sur https://www.quadient.com/fr/apprendre/facturation-electronique.