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[Etude] Logements étudiants : Analyse de la tension locative dans les capitales régionales

En cette rentrée universitaire et dans un marché immobilier figé, il est plus que difficile pour les étudiants de trouver un logement. Paris, Marseille, Montpellier ou encore Rennes, toutes les grandes villes et en particulier les plus étudiantes d’entre elles, sont concernées par la pénurie de logements étudiants. Cela s’explique notamment par une baisse importante de l’offre de biens disponibles.

Et alors que le marché est particulièrement tendu, le nombre d’étudiants est de plus en plus important chaque année. Il a ainsi augmenté de 200 000 personnes entre 2018 et 2022 et compte aujourd’hui 2,95 millions d’étudiants. Il devrait atteindre les 3 millions d’ici 2030.

En parallèle, les étudiants sont de plus en plus nombreux chaque année à prendre leur indépendance. En effet, en 2022, 67% d’entre eux ont choisi de quitter la cellule parentale dans un contexte où le marché ne couvre actuellement que 23% des besoins en matière de logement. Ainsi, près de 2 millions d’étudiants quittaient leur domicile familial l’année dernière.

Un constat partagé par Maslow, spécialiste de l’investissement locatif qui commercialise des logements dans le neuf et l’ancien récent dans les résidences étudiantes, et dont le Groupe auquel il appartient gère à ce jour plus de 7 600 lots et 55 résidences étudiantes dans les 25 plus grandes agglomérations françaises.

Grâce à son algorithme qui permet de noter les biens proposés sur sa plateforme selon plusieurs critères (accès aux transports et aux services, profondeur de marche et évolution des prix, tension locative), Maslow a réalisé une cartographie des villes où le tensiomètre locatif chauffe le plus pour les étudiants en cette rentrée 2023/2024.

Maslow relève que la tension est particulièrement importante dans les plus grandes agglomérations. A l’échelle régionale, la tension est ainsi observée dans les grandes villes. En Bretagne, près de 55% des tensions sont concentrées à Rennes.

  • Normandie : Caen (36,08%), Rouen (21,86%) et Le Havre (9,17%)
  • Bretagne : Rennes (54,66%), Brest (11,52%) et Vannes (8,56%)
  • Centre : Tours (42,33%), Orléans (25,56%)
  • Centre-Est : Dijon (39,25%), Besançon (34,06%)
  • Loire-Atlantique : Nantes (37,09%), Angers (34,75%)
  • Est : Strasbourg (43,71%), Nancy (11,3%), Metz (10,83%), Reims (10,02%)
  • Sud-Est : Aix-en-Provence (26%), Nice (21,69%), Marseille (20,36%)
  • Occitanie : Montpellier (44,42%), Toulouse (32,24%)
  • Aquitaine : Bordeaux (33,16%), La Rochelle (14,87%), Poitiers (7,35%), Talence (7,21%)
  • Rhône-Alpes : Lyon (56,34%)
  • Nord : Lille (62,15%)

Selon Pierre-Emmanuel Jus, Directeur délégué de Maslow : « Nous observons cette année une tension importante dans toutes les grandes villes sans exception sur les logements étudiants. La pénurie entraîne une tension locative qui est telle que nous constatons un taux d’occupation de 100% sur les biens qui s’adressent aux étudiants. Le turnover n’existe quasiment pas pour ces biens et les listes d’attente peuvent aller de quelques mois à une année en fonction de la tension locative observée dans la ville. »

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