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 Accélérer le retour au travail des cadres

Alors que Muriel Pénicaud, Ministre du travail, doit annoncer cette semaine les nouvelles modalités d’activité partielle pour le 1er juin - dont 12 millions de français bénéficient à ce jour - Syntec Conseil propose 2 mesures visant à accélérer le retour au travail des cadres au forfait jour : une diminution des charges sociales par palier et une bi-annualisation du temps de travail.

Le secteur du conseil, fortement touché par la crise économique, emploie 120 000 personnes dont 90% de cadres (majoritairement au forfait jour). Pour ses représentants, poursuivre le chômage partiel engendre des difficultés pour la reprise de l’économie mais l’alerte est également donnée sur le fait qu’une sortie brutale de l’activité partielle peut engendrer un chômage de masse dans la filière.

Pour Syntec Conseil, des mesures urgentes doivent être prises dans les semaines à venir, d’autant qu’en matière de travail qualifié, la France n’est pas des plus compétitive par rapport à ses voisins européens et que la montée en puissance du télétravail ouvre des perspectives de délocalisation non envisagées jusqu’à maintenant.


Deux mesures essentielles sont ainsi proposées 

1/ Diminuer, par palier, les charges sociales pour les cadres rémunérés au-dessus de 3 fois le SMIC.
Ainsi, jusqu’au 1er septembre, cela représente un abattement forfaitaire de 750 euros pour tout cadre au forfait jour. Puis, du 1er septembre au 31 octobre, la somme serait alors de 500 euros par mois.

2/ Augmenter la flexibilité du temps de travail des cadres au forfait jour via le principe de bi-annualisation.
Concrètement, les cadres au forfait jour opérationnels 218 jours par an pourraient voir leur temps de travail réparti sur la base de 436 jours sur 24 mois avec un système de congés imposés.

Ce type d’accord pourrait être mis en place au niveau des entreprise mais aussi des branches afin de couvrir les plus petites structures ne bénéficiant pas de CSE.

Une chose est certaine : une nouvelle ordonnance est nécessaire.

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