Le Pacte Mondial de l'ONU Réseau
France invite les entreprises à redoubler d’effort pour le climat.
Adopté en 2015,
l’Accord de Paris a marqué un tournant historique dans la gouvernance
climatique mondiale. Pour la première fois, la communauté internationale s’est
dotée d’un traité juridiquement contraignant, avec un objectif commun : limiter
le réchauffement de la planète bien en dessous de 2°C, et poursuivre les
efforts pour le contenir à 1,5°C.
Quelques mois avant,
pour la première fois, les principaux réseaux internationaux d’entreprises ont
uni leurs forces pour organiser le Business & Climate Summit, 200 jours
avant la COP 21. Celui-ci était porté par le Pacte mondial de l’ONU - Réseau France,
Epe et le WBCSD avec le concours de Brice Lalonde, Conseiller spécial pour le
développement durable au Pacte mondial des Nations Unies. Ce sommet avait eu un
rôle précurseur, en mobilisant des acteurs économiques du monde entier autour
de l’idée que, sans financement, il ne pourrait y avoir de mise en œuvre de
l’Accord de Paris.
Pourtant, dix ans plus
tard, le constat est sans appel : le réchauffement s’accélère, tout comme les
phénomènes climatiques extrêmes, et de nombreuses chaînes de valeur demeurent
encore trop dépendantes des énergies fossiles. Les besoins de financement pour
l’adaptation au changement climatique restent largement insatisfaits. La Cop30
qui s'est tenue il y a quelques semaines au Brésil a réaffirmé la capacité
d'action du secteur privé dans la mise en œuvre de nos objectifs climatiques
mondiaux. Si les entreprises ont depuis 10 ans contribué à accélérer la
transition de manière significative, l'heure ne doit pas être au renoncement
mais à redoubler les efforts, à maintenir des engagements transparents et
crédibles, préparer l'adaptation au changement climatique mais aussi
intensifier le financement.
« Notre responsabilité, au Pacte mondial de l'ONU, est d’accompagner les entreprises de toutes tailles à se nourrir des discussions à Belém pour se transformer. Le moment est à l'exécution. La COP30 a livré un constat : l’urgence est là. Notre crédibilité collective dépend de notre capacité à traduire les engagements de Belém en plans d'affaires concrets et en investissements immédiats. », conclut Nils Pedersen, Délégué général du Pacte mondial de l'ONU - Réseau France.


