La Communauté “Les entreprises s’engagent” publie
la troisième édition de son Baromètre de l’engagement des entreprises.
Alors que la
conjoncture économique pèse sur les entreprises et que certains annonçaient la
fin de la RSE, le Baromètre 2025, réalisé par Ipsos BVA pour la Communauté “Les
entreprises s’engagent” et en partenariat avec La Tribune, révèle une réalité
très différente : les dirigeants français n’abandonnent pas l’engagement. Ils
s’accrochent, persistent et maintiennent le cap.
Dans cette période de
doutes, où les vents contraires soufflent sur les politiques sociales et
environnementales, beaucoup redoutaient un effondrement des chiffres.
L’engagement des entreprises a pourtant résisté. Il demeure, solide,
profondément ancré dans les territoires.
« Dans le
contexte, on pensait que la RSE passerait au second plan, au profit d'un
recentrage brutal sur le business. Ce Baromètre montre exactement l’inverse :
quand le contexte se durcit, l’engagement ne disparaît pas, il se renforce. Les
entreprises françaises prouvent qu’elles veulent continuer à agir, et qu’elles
ont besoin qu’on les accompagne pour aller encore plus loin », souligne Sylvain
Reymond, Directeur général de la Communauté "Les entreprises
s’engagent".
L’engagement, toujours
une priorité pour les dirigeants
En 2025, la prise en
compte des enjeux sociaux reste incontournable pour 89% des dirigeants.
Une très large majorité
- 86% - affirme vouloir avoir un impact positif sur la société et
l’environnement, confirmant que la responsabilité sociale demeure un enjeu
stratégique pour l’entreprise française.
Et cette conviction se
traduit dans les faits : 8 entreprises sur 10 ont déjà mis en place des actions
concrètes.
Autrement dit, malgré
la pression économique, les dirigeants ne décrochent pas.
Dans un contexte
international marqué par une remise en cause de certains programmes de
diversité, équité et inclusion, la France maintient sa trajectoire : 80% des
dirigeants jugent primordial de poursuivre leur engagement. Le “backlash”
attendu n’a pas eu lieu.
L’engagement comme
facteur de cohésion sociale
L’étude révèle une
conviction partagée :
les entreprises ont un rôle à jouer dans le vivre-ensemble, position soutenue
par 83% des dirigeants.
Leurs priorités
demeurent stables et en prise directe avec les défis sociaux :
• l’égalité entre les femmes et les hommes,
• l’engagement en faveur de la jeunesse,
• la lutte contre les discriminations.
Une dynamique ancrée
dans les territoires
L’un des enseignements les plus forts du baromètre concerne la territorialisation de l’engagement :
97%
des dirigeants estiment qu’elle doit occuper une place centrale.
Pour les TPE et PME,
cette dimension locale est au cœur de leurs actions : emploi, achats de
proximité, partenariats locaux. Preuve que l’engagement est d’abord un enjeu de
proximité, concret et quotidien.
Des attentes fortes
vis-à-vis des pouvoirs publics
Si l’envie d’agir est
solide, la mise en œuvre reste difficile : 84% des dirigeants jugent les
engagements “complexes à mettre en place”.
Ils expriment une
demande forte d’accompagnement :
• 79% souhaitent une meilleure information sur
les moyens d’agir,
• beaucoup appellent à une simplification des
dispositifs existants et à un renforcement du dialogue avec l’État.
Les entreprises ne
renoncent pas : elles demandent simplement les moyens d’aller plus loin. C’est
le rôle de la Communauté “Les entreprises s’engagent”.
Des retombées positives
et mesurables
Parmi les entreprises
engagées, les effets sont tangibles :
• 58% constatent une amélioration de leur image
de marque,
• 48% observent une motivation accrue des
collaborateurs,
• 33% ont obtenu de nouvelles opportunités
commerciales,
• Ils sont aussi 17% à juger leur entreprise
plus performante.
L’engagement apparaît ainsi comme un levier de résilience, un facteur de cohésion interne, et un moteur durable de performance.


