L’analyse de Wunderflats.
En 5 ans, les loyers
impayés ont quadruplé, en 2024 cela concernait 3,5 à 4% des locations, avec
des pics à 9% dans certains départements (INSEE, CAF, Lamy Immobilier).
En parallèle, la
falsification des dossiers explose : près d’un dossier sur trois à Paris
comporte au moins un document modifié (SeLoger).
Ces deux phénomènes ont
un impact direct sur les propriétaires, souvent des ménages qui comptent sur un
loyer pour rembourser un prêt, financer un projet familial ou compléter leur
retraite.
Quand un locataire
cesse de payer, la perte est immédiate : une mensualité à vide, des charges fixes, et
jusqu’à 18 mois de procédure avant un éventuel recouvrement.
Dans ce contexte, la
peur des impayés ou des fraudes devient un véritable frein à la mise en
location, alimentant la méfiance et la tension sur le marché. Louer est donc
risqué, mais aussi une nécessité pour certains propriétaires.
Par conséquent, un
propriétaire sur deux redoute désormais de faire face à un impayé et hésite à
mettre son bien en location, en particulier dans les grandes métropoles où les
risques sont plus élevés et les garanties coûteuses (FNAIM). Et de nombreux
biens restent vacants, ou basculent vers la location touristique.
Louer sans risque : la
montée en puissance de la location meublée moyenne durée
Alors que la tension
locative ne cesse de croître, un nouveau modèle contribue à remettre sur le
marché résidentiel des logements jusque-là sous-utilisés : la location meublée
moyenne durée, à la fois encadrée et sécurisée pour les propriétaires comme pour
les locataires.
La moyenne durée
meublée à usage résidentiel, portée par le bail Mobilité créée en 2018 (de 1 à
10 mois), s’impose progressivement comme une troisième voie entre la location
longue durée (risquée et rigide) et la location touristique (précaire et
aléatoire). Elle répond aux besoins d’une génération mobile tout en sécurisant
des propriétaires qui louent leur logement en leur absence, plutôt que de le
laisser vide, ou en courte durée.
Les locataires sont des
actifs solvables — cadres, ingénieurs, chercheurs, expatriés — venus pour une
mission, une formation ou une relocalisation.
Les séjours sont courts
mais stables : d’une durée moyenne de 4 à 6 mois, avec une date de sortie
connue à l’avance. Ce qui garantit la stabilité financière et l'optimisation
des revenus locatifs en limitant les périodes de vacance et en préservant la flexibilité
du locataire.
Résultat : moins
d’incertitude, moins d’impayés, moins de conflits.
« Le risque d'impayé
est minimal sur notre marché. Lorsqu’un locataire s’installe pour une mission
professionnelle de six mois, il bénéficie d’une situation stable, d’un contrat
signé et de revenus assurés pour toute la durée de son séjour. La probabilité
qu’il perde son emploi ou ses revenus durant cette période est donc extrêmement
faible. Cette visibilité et cette sécurité changent tout pour le propriétaire.
»,
commente Gabriel Brüser, Directeur général France de Wunderflats.
En pleine crise de
confiance locative, la moyenne durée s’impose comme le compromis le plus sûr :
un logement occupé, un loyer payé, une fin de bail prévisible.
Un modèle qui
réconcilie propriétaires et locataires
Jusqu’ici fragmenté et
informel, le segment de la moyenne durée se professionnalise rapidement. Des
acteurs spécialisés, comme Wunderflats, contribuent à cette transformation en
imposant des standards de fiabilité, de transparence et de conformité.
Présent dans trois pays
européens avec plus de 50 000 logements, Wunderflats s’appuie sur des
procédures rigoureuses de vérification d’identité, de solvabilité et de motifs
de séjour.
Chaque location
s’effectue dans le cadre d’un bail mobilité garantissant la légalité du séjour
et la protection des deux parties.
Les propriétaires, en
complément, peuvent opter pour une assurance à tarif compétitif couvrant les
impayés, les dégradations et les éventuels litiges, renforçant davantage encore
la sécurité juridique et financière de la location de leur bien.
« L’objectif n’est pas
seulement de louer plus vite, mais de louer sereinement. Dans un marché à
risque, la fiabilité est devenue la première attente des propriétaires. Cela
passe par des paiements garantis, des locataires vérifiés et un taux
d’occupation élevé. »
poursuit Gabriel Brüser.
La confiance, nouveau
pilier du marché locatif
À mesure que le marché
se tend, la sécurité locative devient un critère décisif. Les propriétaires
recherchent des locataires fiables ; les locataires veulent des logements
légitimes et encadrés.
Ce modèle, encore
émergent il y a quelques années, gagne aujourd’hui en notoriété et pourrait
redéfinir les usages de la location en Europe.
« Les propriétaires Français découvrent qu’il est possible de louer en toute confiance, pour quelques mois, sans passer par un parcours du combattant administratif. Ce changement d’habitude, amorcé dans les grandes métropoles, touche désormais toutes les régions », conclut Gabriel Brüser.


