12ème baromètre
IFOP x SFL
Paris Workplace sur l’engagement au travail.
Depuis le Covid, le désengagement silencieux des salariés est régulièrement évoqué. Mais que se
passe-t-il vraiment dans les bureaux ?
L’étude Paris Workplace révèle les vrais
moteurs de l’engagement… et les signaux faibles du désengagement.
Cette étude a été menée
auprès de 1 300 salariés représentatifs de la population d’Ile-de-France dans
le but d’auto-évaluer leur niveau d’engagement, en les classant en 3 grands
profils :
- les “super-engagés”,
- les “neutres” et
- les “désengagés”,
avant de soumettre ces
profils à plus de 50 questions sur les modes de travail et la vie de bureau.
Principaux enseignements
de ce baromètre
Le "silent
quitting” a été quantifié pour la première fois : 22% des salariés sont
“désengagés” dans leur travail : c’est-à-dire peu motivés, peu attachés à leur
entreprise et à sa réussite.
Le désengagement a un
vrai coût pour l’entreprise : 62% ne s’estiment pas “fiers” de leur
entreprise, 71% en disent du mal, 42% se voient rester moins de deux ans.
Il y a des critères pour détecter ce “désengagement”
Si on trouve des désengagés dans toutes les classes d’âge, ils sont un peu plus nombreux chez les
18-24 ans (28%), surreprésentés (44%) parmi ceux qui souhaitent du télétravail intensif 4 à 5 jours par semaine, ils privilégient moins les échanges en face-à-face (51% vs. 63% pour les super-engagés),
ils sont 30% à participer “rarement ou jamais” aux moments de convivialité au bureau (vs. 13% pour
les neutres).
Inversement, il semble émerger une vraie “recette” de l’engagement, si l'on en croit les réponses des 38% de salariés “super-engagés” :
• L’argent ne fait pas
tout :
jusqu'à 100K€ de rémunération par an, la part des super-engagés évolue peu. Et
65% d’entre eux continueraient à travailler même s’ils gagnaient au loto !
• C’est d’abord une
question de management : les “super-engagés” estiment à 88% être consultés avant
les décisions, à 91% être régulièrement félicités, à 89% soutenus dans les
difficultés.
• Mais aussi une question de lien social : 96% déjeunent régulièrement avec leurs collègues, 62% les retrouvent après le boulot. Pour eux le bureau est un lieu de vie pas seulement de travail (64%), qui sert à forger le collectif (84%).


