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[Etudes] Entre innovation en matière de santé et actualité réglementaire, l’inflation médicale bat des records cette année

4ème édition du baromètre Mercer Marsh Benefits sur la consommation Santé des Français.

 

Après huit mois de dépenses, la dérive médicale de 2025 atteint +4,5% par rapport à 2024 selon le nouveau baromètre de Mercer Marsh Benefits. Cette hausse s’explique en partie par l’inflation post-covid qui continue de progresser.


Elle reflète aussi les récentes évolutions règlementaires (réforme 100% santé, déremboursement de la Sécurité sociale…) et les nouveaux dispositifs mis en place pour répondre aux risques psycho-sociaux.

 


Récapitulatif de l’évolution des prestations par poste 

 




A l’instar de l’année dernière, les postes sujets aux augmentations les plus importantes sont les soins optiques (+4,5%) et pharmaceutiques (+7,3%).

 

• Le poste optique se distingue par trois composantes principales : les montures, les verres et les lentilles. Les coûts de remboursement des montures sont en légère augmentation de 2,2% par rapport à 2024. Les verres, quant à eux, subissent une augmentation de 1,5%. Enfin, les lentilles, qui ont acquis ces dernières années une grande popularité, accusent une dérive de plus de 10%.

 

 

 

• Le poste pharmacie enregistre une forte hausse (+7,3%), imputable à plusieurs facteurs :

- le calendrier vaccinal, notamment chez les enfants, a évolué et comporte désormais de nouveaux vaccins obligatoires, souvent coûteux ;

- les pharmaciens ont désormais la possibilité d’administrer des vaccins et de pratiquer des dépistages ;

- l’innovation médicale permanente fait apparaître de nouveaux médicaments plus onéreux.

 

La dérive 2025 devrait se maintenir à 4,5% sur la fin de l’année. En revanche, pour 2026, face à l’incertitude politique qui entoure l’examen du PLFSS, Mercer Marsh Benefits estime qu’une nouvelle couche de dérive réglementaire devrait impacter celle déjà connue à ce jour.


Cumulée à la dérive organique liée au vieillissement et aux mouvements de consommation, la dérive 2026 est estimée à 3,6%.

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