Le marché de l’emploi cadre n’a jamais été aussi saturé : à
Paris, certains postes reçoivent désormais plus de 600 candidatures pour une
seule place (Le Figaro, octobre 2025).
Dans ce contexte, la
reconversion après 45 ans n’a plus rien d’un virage marginal. Elle s’impose
comme un réflexe vital, une manière de rester acteur de sa trajectoire dans un
environnement devenu imprévisible.
Hello Masters, via son
Trends at Work, met en exergue des chiffres surprenants au sujet de la
reconversion :
• 84% des actifs estiment qu’il est “normal” de se
reconvertir au cours d’une carrière,
• 86% ont déjà changé de métier, de secteur ou de
statut,
• mais seuls 18% préparent concrètement
leur transition, le niveau le plus bas depuis 2021.
Autrement dit : tout le
monde en parle, peu passent à l’action.
Et pourtant, la
reconversion s’impose comme une réponse rationnelle à un marché irrationnel :
un moyen de transformer la peur de l’obsolescence en puissance d’adaptation.
Les chiffres sont
éloquents
• 59% des cadres expérimentés capitalisent sur leur
expertise pour évoluer,
• 23% se lancent à leur compte, reprennent une
entreprise ou intègrent une franchise,
• et l’entrepreneuriat connaît un record
historique avec 1,11 million de créations d’entreprises en 2024 (+6% en un an).
Face à un marché saturé, les dispositifs publics et para-publics demeurent le principal levier de transition réussie pour les cadres en reconversion.
Deux outils se
distinguent : le CPF, devenu un réflexe de formation individuelle, et le PTP
(Projet de Transition Professionnelle), véritable tremplin vers une seconde
carrière.
« Trends at Work – Reconversion après 45 ans ». Une analyse lucide et documentée des nouvelles trajectoires professionnelles : celles de femmes et d’hommes qui, loin de subir le marché, choisissent de se redéployer plutôt que de disparaître.


