Étude
réalisée par DIAGADOM, acteur leader du diagnostic immobilier.
Diagadom constate une
hausse du nombre de DPE réalisés au 1er trimestre 2025 dans quatre régions clés
: la Corse, le Grand Est, la Bretagne, l'Île-de-France et un recul dans toutes
les autres
1/ L’augmentation du
nombre de DPE réalisés avant la vente des biens immobilier au 1er trimestre
2025/versus le 1er trimestre 2024 est-elle un signe que le marché repart en
Corse, Grand Est, Bretagne et Ile-de-France, ?
2/ Néanmoins, ce nombre
en baisse dans toutes les autres régions signifie-t-il que l’immobilier est
encore au ralenti, voire en dépréciation dans l’ensemble des autres régions
françaises ?
Diagadom, acteur leader du diagnostic immobilier, publie les résultats d’une étude exclusive menée sur
le 1er trimestre 2025 avec les chiffres du nombre total de DPE publiés sur le site de l’ADEME.
L’analyse met en lumière une progression significative du
nombre de Diagnostics de Performance Énergétique réalisés dans 4 régions
françaises : la Corse, l’Grand Est, l'Île-de-France et la Bretagne mais une
baisse significative dans les autres régions.
NOMBRE DE DPE RÉALISÉS EN 2025 / Versus 2024 au 1er trimestre

Des hausses concentrées
et significatives
Dans un contexte
national encore attentiste, quatre régions françaises se distinguent par une
nette hausse du volume des DPE réalisés. Voici ci-dessous les résultats de
l’étude pour le 1er trimestre 2025 sur le nombre de DPE réalisés en France par
l’ensemble des diagnostiqueurs :
• Corse : + 26% de DPE réalisés
• Grand Est : +18%
• Île-de-France : +12%
• Bretagne : +9%
Ces résultats font écho
à plusieurs publications récentes et études réalisées par des institutions
phares leaders de l’immobilier faisant état d’un rebond modéré mais réel des
transactions immobilières dans certaines zones tendues ou touristiques, notamment
en Île-de-France, sur le littoral breton et en Corse.
« Ces régions
traduisent ce que nous appelons des “zones d’impulsion” : là où l’activité
immobilière redémarre, le DPE redevient un réflexe immédiat. Le diagnostic
énergétique est aujourd’hui un marqueur précoce d’activité sur le terrain », explique Seydi
Eren, Président de Diagadom.
Un repli généralisé
dans le reste du pays
En parallèle, les autres régions métropolitaines connaissent une baisse moyenne de 14% en moyenne
du nombre de DPE réalisés sur la même période, par rapport au 1er trimestre
2024. Ce recul s’explique notamment par :
• Le ralentissement du marché immobilier ancien
dans plusieurs zones
• Des reports de projets de vente ou de
location face au contexte économique
• Une perception encore floue des échéances
réglementaires par les propriétaires
Dans toutes les autres
régions, le nombre de DPE réalisés au 1er trimestre 2025 est en baisse par
rapport à 2024 :
• De manière légère en PACA (-1%) et
Bourgogne-Franche-Comté (-2%)
• De manière forte en Occitanie (-6%), Pays de la Loire (-11%), Nouvelle Aquitaine (-12%),
Auvergne-Rhône-Alpes (-15%),
Hauts-de-France (-15%)
• De manière très forte en Normandie (-22%) et
dans le Centre-Val-de-Loire de -23%
Cette étude révèle donc
que la reprise du secteur de l’immobilier est très inégale. Réelle dans 4
régions françaises, elle montre de fortes disparités locales et n’est pas en
place dans les 9 autres régions métropolitaines.
Étant donné les
dernières analyses des principaux réseaux d’agences confirmant une légère
détente sur les taux de crédit et un volume de transactions en hausse dans
certaines métropoles régionales, il sera intéressant de regarder si au second
trimestre 2025, l’accélération potentielle se confirme même pour
ces 9 autres
régions.
Le DPE comme baromètre
avancé du marché
Le DPE s’impose plus
que jamais comme un indicateur d’activité immobilière mais aussi un outil
stratégique pour anticiper les mutations réglementaires liées à la rénovation
énergétique, en particulier avec l’échéance de 2028 pour les logements classés
E ou plus.
« Pour les professionnels, le DPE n’est plus un simple document technique. C’est un déclencheur de travaux, un argument de vente, un levier de négociation, voire un facteur de dépréciation s’il est mal anticipé. Notre rôle est d’aider le marché à intégrer cet outil dans une logique proactive », poursuit Seydi Eren, cofondateur de Diagadom.
Diagadom révèle également une progression des étiquettes G dans cinq régions françaises au
1er
trimestre 2025
NOMBRE D’ETIQUETTES G
ATTRIBUÉES EN 2025/Versus 2024 au 1er
trimestre 2025
Une dynamique régionale
marquée
Contrairement à la
tendance nationale en baisse, cinq régions enregistrent une croissance nette.
C’est le cas des 5 régions ci-dessous :
• Grand Est : +92% d’étiquettes G
attribuées
• Bretagne : + 8%
• Bourgogne-Franche-Comté : +3%
• Pays de la Loire : + 2%
• Île-de-France : +2%
Un signal d’alerte sur
le parc immobilier ancien
L’étiquette G, la plus
basse du classement énergétique, est attribuée aux logements les plus
énergivores. Depuis l’entrée en vigueur de la loi Climat et Résilience, les
biens classés F ou G font l’objet de restrictions croissantes pour la location
et la vente, avec un calendrier progressif d’interdiction à partir de 2025.
L’étude réalisée par Diagadom
met en lumière une réalité préoccupante : le stock de logements très mal
classés reste important dans certains territoires, en particulier dans les
zones rurales ou périurbaines disposant d’un parc ancien, ou dans les villes où
les copropriétés vieillissantes sont peu rénovées.
Une explosion inégale
du nombre de logements classés G liée à la croissance du nombre de DPE dans
certaines zones touristiques
Cette étude révèle
également que la reprise du secteur de l’immobilier est très inégale.
Ces résultats font écho
au résultat de l’étude menée par Diagadom concernant la hausse du nombre de DPE
constatés dans certaines régions ainsi qu’aux dernières études publiées par les
notaires faisant état d’un rebond modéré mais réel des transactions
immobilières dans certaines zones tendues ou touristiques, notamment en
Île-de-France, sur le littoral breton et en Grand Est, région limitrophe de
l’Allemagne et très dynamique au niveau de l’activité immobilière.
Les territoires moteurs
de la reprise
Basée sur l’analyse du
volume d’étiquettes G attribué, l’étude menée par Diagadom révèle une
corrélation directe entre le rebond du marché et la hausse des interventions
techniques préalables aux ventes ou locations. « Dans ces cinq régions, nous
constatons une hausse significative des demandes de diagnostics, souvent liée à
une reprise des transactions. Ce sont des signaux avancés, observables avant
même la publication des statistiques notariales », ajoute Seydi Eren,
Président de Diagadom.
L’augmentation du
nombre de DPE, d’étiquettes G attribuées et la reprise du marché s’expliquent
différemment selon les régions :
• En Grand Est, par une redynamisation
des ventes dans le parc ancien, portée par des prix attractifs et un intérêt
croissant pour la rénovation énergétique
• En Île-de-France avec une reprise
modérée mais réelle dans plusieurs départements de grande couronne, notamment
dans le Val-d’Oise, l’Essonne et la Seine-et-Marne
• En Bretagne, par une demande
soutenue dans les zones littorales et périurbaines, en particulier autour de
Rennes et Vannes
• Dans les Pays de la Loire, par un regain
d’intérêt pour les marchés secondaires (Angers, La Roche-sur-Yon, Cholet), où
les prix restent accessibles et les taux de vacance faibles
Pour Diagadom, cette reprise localisée représente une opportunité à capter pour les acteurs B2B du secteur de l’immobilier en valorisant les biens à rénover avant une revente, en adaptant l’offre aux évolutions locales de la demande ou en suivant le parc classé F et G dans les zones à forte tension locative. C’est aussi une opportunité pour les particuliers mais en sachant dénicher les biens classés G et réaliser les travaux de rénovation nécessaires.
Conclusion de Seydi Eren cofondateur et Directeur de Diagadom, « Ces zones dynamiques doivent aujourd’hui concentrer les efforts de rénovation, de financement et de commercialisation. Elles offrent un terrain favorable pour des opérations à fort potentiel, notamment dans l’ancien avec travaux ».


