Résultat de l’enquête IFOP pour ASAC-FAPES : un optimisme à
deux vitesses selon les régions.
Comme chaque année le 1er novembre 2025, la retraite complémentaire Agirc-Arrco sera revalorisée pour suivre le coût de la vie.
Selon les prévisions de l’Insee, la hausse devrait se
situer entre +0,6% et +1%, soit un gain mensuel compris entre 3 et 6 euros pour
une pension moyenne de 1 786 euros brut par mois (base 2022). Une amélioration
symbolique qui ne suffit pas à dissiper les inquiétudes persistantes des
Français sur leur avenir à la retraite.
En effet,
l’Observatoire des solidarités intergénérationnelles menée par ASAC-FAPES avec
l’IFOP démontre que près d’un actif sur deux (49%) se projette négativement
dans sa future retraite.
Mais derrière cette
moyenne nationale se cachent de fortes disparités humaines en région, reflétant
un territoire à plusieurs vitesses face à la préparation de la retraite.
• Les Franciliens se montrent largement plus confiants que la moyenne (67% se disent optimistes,
allant jusqu’à 69% pour les
Parisiens).
• À l’opposé, les Néo-Aquitains et les Occitans
sont seulement 36% à envisager leur avenir de manière positive.
Un ressenti qui semble
directement corrélé au niveau d’anticipation et à la détention de produits
d’épargne. Ainsi :
• 53% des Français déclarent posséder au moins
un contrat d’assurance-vie, un taux qui atteint 55% des Franciliens, contre
seulement 43% en Occitanie et 41% en Nouvelle-Aquitaine.
• 22% disposent de placements boursiers
(compte-titres ou PEA), un chiffre qui grimpe à 31% en Île-de-France mais tombe
à 14% en Occitanie et en Nouvelle-Aquitaine.
• Enfin, 20% des Français affirment détenir un
Plan d’épargne retraite (PER), avec une nette surreprésentation en
Île-de-France (27%), contre 19% en Occitanie et seulement 10% en
Nouvelle-Aquitaine.
« Alors que les réformes successives des retraites nourrissent l’inquiétude et fragilisent la confiance dans le système par répartition, constituer une épargne personnelle par capitalisation devient un levier essentiel pour préserver, voire renforcer, son pouvoir d’achat à l’heure de la retraite. Ce besoin est tangible : les retraités estiment qu’il leur manque en moyenne 531€ par mois pour vivre convenablement (étude SilverAlliance, février 2025) », souligne Nathalie Lejeune, Directrice Générale de FAPES Diffusion.


