Avec
l’arrivée de l’automne, saison propice aux tempêtes, aux précipitations et aux
crues, le risque d’inondation revient sur le devant de la scène.
Dans son dernier livre
blanc intitulé « Le risque d’inondation à l’échelle mondiale et le rôle de
l’assurance IARD », Guidewire, plateforme cloud pour les assureurs IARD,
met en avant une approche qui dépasse la simple réparation pour privilégier la
prévention, en mettant à profit les données, l’intelligence artificielle et
l’IoT.
Les inondations, un
risque global, accentué par le changement climatique
Il y a tout juste un
an, la tempête Kirk, reconnue catastrophe naturelle, provoquait de fortes
inondations en France. Ce phénomène, qui ne se produit malheureusement pas
qu’en automne, ne cesse de s’intensifier : entre 2020 et 2025, les inondations
ont déjà engendré plus de 320 milliards de dollars de pertes économiques dans
le monde. Et les perspectives sont alarmantes : en France métropolitaine, une
étude Covéa prévoit d’ici 2050 une hausse de 110% des dommages liés aux
inondations. Pourtant, les inondations sont considérées comme le risque naturel
contre lequel les mesures de précaution (digues, bassins de rétention,
utilisation de solutions naturelles…) sont les plus efficaces.
Vers une évaluation des
risques d’inondation ultra-précise
La plateforme cloud de
Guidewire intègre notamment des solutions de cartographie du risque à l’échelle
micro-locale, comme HazardHub, qui fournit des données ultra-précises couvrant
tous les types d’inondation (fluviales, pluviales, urbaines, submersions
marines, remontées de nappe). En effet, le risque d’inondation est une donnée
complexe, qui s’appuie principalement sur la mesure de la distance d’un
logement par rapport à la côte, mesure qui peut fortement varier selon la façon
dont elle est évaluée. Face à cette complexité, il est nécessaire de combiner
de nombreuses sources de données différentes, comme les prévisions de tempêtes,
les cartes des plaines inondables ou encore les précipitations maximales
attendues, pour aboutir à une évaluation plus précise des risques d’inondation.
Lors des inondations de Valence (Espagne) en 2024, les données d’HazardHub
correspondaient étroitement aux zones effectivement touchées, et surtout bien
davantage que celles du système national de cartographie des risques d’inondation.
La technologie, moteur
de la résilience face aux inondations
Enfin, pour améliorer
la prévention des risques d’inondation, il est indispensable de s’appuyer sur
le maximum d’innovations possibles. C’est ce que permet Guidewire, avec sa
Marketplace qui donne accès à un réseau d’applications partenaires spécialisés très
diversifié, offrant des services d’alerte immédiate, de gestion paramétrique,
de modélisation spécialisée (True Flood Risk), ou encore d’affinage de la
tarification.
L’IoT est un autre
élément central de cette dynamique d’innovation, à l’aide de capteurs qui
permettent de proposer des solutions de protection aux assurés. Les images
captées par des satellites fournissent aux assureurs des informations
précieuses sur les biens immobiliers, notamment l’état des toitures, la
végétation environnante, les caractéristiques du terrain, la proximité de
dangers. Ce type de vue aérienne, combinée aux données météorologiques et
géographiques, constitue un autre pilier de l’évaluation des risques.
Enfin, certaines
solutions basées sur l’IA aident les assureurs à saisir, soumettre et traiter
les déclarations de sinistres immobiliers liés à des inondations, permettant de
réduire de plusieurs jours le processus traditionnel de traitement des sinistres
et de remboursement, tout en améliorant le service client.
Eric Brétéché, Product Marketing Manager France chez Guidewire, rappelle : « L’assurance ne peut plus se limiter à réparer les dégâts après coup : elle doit désormais anticiper et protéger. Les catastrophes naturelles liées au climat, comme les inondations, deviennent plus fréquentes et plus intenses, et les attentes des assurés évoluent en conséquence. Ils veulent être indemnisés rapidement, mais aussi accompagnés en amont pour réduire l’impact des événements. Les technologies offrent aux assureurs les moyens de franchir ce cap : elles leur permettent de renforcer la résilience collective, d’améliorer la prévention et de bâtir une protection durable pour les particuliers comme pour les entreprises. »


