Quel regard portent
les collaborateurs sur les événements proposés par leur entreprise, qu’en
retirent-ils, à quoi doivent selon eux servir ces événements ?
Pour le savoir,
REJOLT, leader de l’organisation d’événements d’entreprise, et l’agence de
conseil en tendances prospectives Peclers Paris, ont interrogé un panel
représentatif de plus de
500 salariés.
Bilan : les
collaborateurs considèrent les événements d’entreprise comme utiles et
positifs, mais les souhaitent plus humains et conviviaux, moins “top-down” ….
Les jeunes en particulier, manifestent de fortes attentes pour des événements
au contenu renouvelé, mettant l’accent sur le partage et l’authenticité.
42% des jeunes
collaborateurs souhaitent des événements d’entreprise plus fréquents… mais
aussi plus mémorables
76% des répondants
l’affirment : lorsque leur entreprise organise un événement, ils y participent,
à chaque fois ou au moins de temps en temps. Mais 51% ne s’en voient jamais ou
rarement proposer, une proportion qui monte à 57% chez les non-cadres. Résultat
: 34% des salariés aimeraient se voir proposer plus souvent des événements
collectifs. Les 18-29 ans se montrent particulièrement demandeurs : ils sont
42% à souhaiter participer à plus d’événements.
Autre point marquant chez ces jeunes, pourtant souvent dépeints comme détachés de leur vie professionnelle : ils se déclarent particulièrement satisfaits (65%, contre 58% en moyenne) de ces événements. En revanche, ces moments ne leur laissent pas toujours de souvenirs très forts : seuls
35% des salariés (et 29% des jeunes) déclarent se
rappeler d’un événement marquant. « Ce chiffre montre que le contenu
standardisé, l’événement à la mode, ne correspond pas forcément aux attentes
des salariés. Il
est essentiel de réfléchir à un événement dans sa globalité, afin que chaque
élément -le cadre, les animations, les messages- se trouvent en cohérence avec
la réalité de l’entreprise à l’instant T. Pour cela, il nous semble essentiel
de partir du ressenti des collaborateurs, pour proposer un événement qui entre
en résonance avec leur vécu »,
Les répondants
confirment cette analyse : pour eux, le fait de vivre des moments de partage
s’affirme comme beaucoup plus mémorable (24%) que de participer à des
expériences uniques ou de luxe (5%).
A plus long terme, à quoi servent les événements ? Pour les jeunes, à créer du
lien. Pour
les cadres, à fidéliser les collaborateurs.
Interrogés sur l’impact
au quotidien de ces événements d’entreprise, 45 % des répondants le jugent
important ou très important. Cette proportion atteint 50% chez les plus de 51
ans, qui eux aussi démentent les idées reçues concernant leur engagement supposé
moindre vis-à-vis de leur entreprise.
Mais comment définir, plus précisément, cette utilité ? Pour les moins de 30 ans, une priorité :
85%
d’entre eux jugent que ces moments doivent avant tout servir à créer du lien
entre collègues. Ces jeunes s’avèrent également particulièrement demandeurs (64%,
contre 59% en moyenne) d’événements permettant d’améliorer leur bien-être
mental et émotionnel au travail… une dimension encore peu prise en compte par
leurs employeurs, puisque seuls 14% des répondants ont déjà participé à ce type
d’événement au sein de leur entreprise.
Les cadres, quant à eux, considèrent à une forte majorité (66%) que ces
événements doivent servir à fidéliser les collaborateurs. Tandis que, pour 75%
des non-cadres, ces moments collectifs doivent surtout servir à valoriser les
efforts des salariés.
Une envie d’événements
plus humains, tournés vers les participants
Finalement, quels éléments donneraient envie aux salariés de s’impliquer davantage dans les événements d’entreprise ? Tout d’abord, une ambiance plus humaine, pour 48% des répondants - et
51% des non-cadres. Deuxième facteur de motivation : la
participation de personnes (collègues, intervenants) appréciées des répondants
: 37% citent cet aspect comme primordial.
Les femmes, enfin,
plaident pour des événements mieux articulés avec leurs horaires de travail : 67% d’entre elles,
contre 29% pour l’ensemble des répondants, considèrent cet aspect comme
important.
« Ces chiffres
reflètent une évolution plus globale, celle du rapport au travail, reprend Mickaël
Hadjadj : un nombre croissant de salariés considèrent une bonne ambiance de
travail comme au moins aussi importante que le salaire. Les événements doivent
tenir compte de cette attente, et offrir des formats véritablement inclusifs,
capables de toucher et de concerner chaque collaborateur, mais aussi de
s’adapter à leurs contraintes horaires ».
Pour refléter cette
dimension plus humaine, les salariés aimeraient aussi voir les contenus évoluer
: 47%
souhaitent plus d’événements conviviaux ou d’ateliers pratiques, tels que des
cafés ou petits-déjeuners, ou encore des cours de cuisine ou de bricolage.
Cette envie de proximité ne les empêche pas de se montrer également demandeurs
de grands événements collectifs : 42% aimeraient participer, une ou deux fois
par an, à des “temps forts” réunissant l’ensemble des collaborateurs de
l’entreprise.
Une forte attente de
bien-être et de solidarité, notamment de la part des femmes
Les activités “bien-être” se classent en troisième position des attentes des répondants :
30% d’entre eux aimeraient, par exemple, participer à des ateliers de musicothérapie ou encore bénéficier de cocons de sieste. Ce type d’animation séduit notamment les jeunes (40%) et les femmes (37%). Enfin, les événements solidaires, liés par exemple à des actions de bénévolat, totalisent 23% des suffrages, et
32% chez les cadres.
« Cette étude
démontre que les salariés s’intéressent aux événements d’entreprise, mais
qu’ils en attendent plus. Tout l’enjeu consiste, pour les entreprises, à
alterner entre événements de proximité, pensés pour des populations
spécifiques, et des temps forts rassemblant tous les collaborateurs. Notre
solution permet cette souplesse et cette diversité : avec plus de 40 000
prestataires référencés dans toute la France, nous permettons aux entreprises
de prendre en compte les attentes des salariés, tout en maîtrisant leur budget
événementiel et en optimisant le temps qu’elles consacrent à la préparation de
ces événements », conclut Mickaël Hadjadj.
Cette évolution des attentes amène l’ensemble de la filière (traiteurs, hôtels, agences d’événementiel…) à adapter en permanence son offre et ses modes de fonctionnement. Dans ce paysage mouvant, qui reflète les évolutions sociétales, REJOLT et Peclers souhaitent proposer, grâce à leurs études, des pistes et des inspirations pour un événementiel d’entreprise utile et impactant.


