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188€ en moyenne, mais des écarts persistent
Alors que s'ouvre la période cruciale de publication des offres de stage, concentrée entre octobre et novembre pour une prise de poste en janvier, JobTeaser publie son étude de référence sur la rémunération des stages pour l'année 2025.
Basée sur l'analyse de 1 358 offres de stages niveau Master mentionnant un salaire, cette enquête révèle des tendances marquantes qui redéfinissent les attentes du marché de l'emploi étudiant.
1 188€ : la nouvelle
référence française, mais attention aux disparités
La rémunération moyenne
des stages atteint 1 188 euros en France. Pour intégrer le top 25% des stages
les mieux rémunérés, il faut désormais viser des offres supérieures à 1 600€.
Finance et conseil
creusent l'écart, ingénieurs et managers à égalité
Surprise de cette étude
:
l'égalité quasi-parfaite entre les profils issus d’école de commerce et
d’ingénieurs. Les profils ingénieurs touchent en moyenne 1 181€, contre 1 227€
pour ceux d’école de commerce – un écart de seulement 46€ en moyenne.
Le podium des stages
les plus rémunérateurs :
1. Gestion d’actifs : 1 593€ (+34% vs
moyenne nationale)
2. Gestion, conseil et stratégie : 1 499€ (+26%)
3. Programmation : 1 325€ (+12%)
À l’autre extrémité du
spectre, les métiers liés à la communication (986€) ou au service client (891€)
apparaissent comme moins bien rémunérateurs.
Régions et taille d’entreprise :
des inégalités persistantes
Les disparités territoriales demeurent claires : +15% en Île-de-France (1 221€) contre 1 058€
en région. Les grandes entreprises maintiennent également leur avantage avec
+13% par rapport aux PME (1 278€ vs 1 130€).
Transparence salariale
et proximité : les armes secrètes du recrutement des stagiaires !
Révélation majeure de l'étude : afficher la rémunération booste les candidatures de +28% en moyenne. Pour les profils ingénieurs, l'effet est spectaculaire avec +80% de candidatures supplémentaires.
Fait notable : par offre, les PME reçoivent 2,5 fois plus de
candidatures que les grands
Selon Juliette Laborie, directrice générale de JobTeaser : « Cette observation confirme une exigence forte de la Génération Z, déjà identifiée dans nos précédentes études : la transparence salariale est essentielle. Les entreprises qui cachent leurs salaires se tirent une balle dans le pied, notamment auprès des profils ingénieurs qui sont plus recherchés. Pour les métiers en tension, la transparence des salaires est également une bonne pratique que les recruteurs ont tout intérêt à adopter. Et enfin, la proximité compte énormément : les PME sont aujourd’hui plus attractives que les grands groupes auprès des stagiaires. »
