Les TPE partagent la colère sans adhérer à l’action, ses modalités et revendications
Enquête du Syndicat des Indépendants et des TPE – du 25 au 26 aout 2025 – 892 répondants
Les dirigeants de TPE
éprouvent une irritation grandissante à devoir s’acquitter de charges toujours
plus élevées, à constater la faiblesse de leur rémunération malgré un temps de
travail de 48h/semaine.
Par ailleurs, ils
ressentent directement la baisse de pouvoir d’achat des consommateurs, ou du
moins leur moindre propension à consommer, et s’estiment, à ce titre,
solidaires d’un mouvement qui exprimerait un mécontentement face au poids de la
fiscalité.
Pour autant, il se
refusent à ajouter de la confusion sociale à la confusion politique vécue
depuis juillet 2024, cette dernière étant manifestement appelée à se prolonger
au motif récurrent de postures partisanes au sein d’une Assemblée dès lors dans
l’incapacité d’élaborer des compromis sur les sujets essentiels.
Par ailleurs, ils
estiment que l’implication de partis politiques et organisations syndicales
dans les mouvements annoncés sur le mois de septembre correspond à une
confiscation du message initial au profit de revendications catégorielles
auxquelles ils ne s’identifient pas.
Conscients des risques
macroéconomiques d’un État surendetté, les dirigeants de TPE considèrent que la
solution passe par plus de travail, plus d’implication dans le travail ainsi
que par une réduction réelle des dépenses de l’État.


