Retail Investor Beat issue la plateforme de
trading et d’investissement eToro.
• Deux tiers (66%) des investisseurs achètent
lors de replis du marché
• Seuls 12% affirment que les gros titres de
l’actualité guident fortement leurs décisions d’investissement
• La volatilité suscite davantage de
discussions sur l’investissement, en particulier chez les jeunes investisseurs
Les investisseurs
particuliers tirent parti de la volatilité des marchés en achetant à la baisse,
selon la dernière édition trimestrielle du Retail Investor Beat publiée par la
plateforme de trading et d’investissement eToro.
L'étude, qui a interrogé 10 000 investisseurs particuliers dans 12 pays, dont 1 000 en France, révèle que 66% d’entre eux achètent lors des baisses de marché.
Parmi eux, 66% achètent dès toute baisse, 22% quand le marché recule de 5 à 10%, 25% lorsqu’il chute de 11 à 20%, et 13% seulement quand la baisse dépasse les 20%.
En France, 67% des investisseurs achètent lors des replis ; parmi eux, 24% profitent d’une baisse de 5 à 10%, 26% d’une chute de 11 à 20% et 11% d’un recul supérieur à 20%.
Commentant ces données,
Lale Akoner, stratégiste marchés mondiaux chez eToro, déclare : « Les investisseurs
particuliers profitent des replis de marché pour acheter à la baisse, adoptant
une approche stratégique face aux erreurs de valorisation dans un contexte de
forte volatilité. Les chiffres montrent que deux tiers des investisseurs agissent
lors des baisses, beaucoup attendant des corrections marquées avant d’entrer
sur le marché. C’est le signe d’une prise de risque réfléchie, et non d’un
optimisme aveugle. Les rebonds historiques, comme la correction du Dow en 2018
(-19%) ou la chute liée à la pandémie en 2020 (-37 %), rappellent que la
volatilité peut créer des opportunités pour ceux qui font preuve de patience et
de recul. Ces choix judicieux remettent en cause l’image dépassée d’un
investisseur particulier ‘naïf’ et soulignent leur sophistication croissante. »
L'impact des titres
d’actualité
Seuls 12% des
investisseurs particuliers affirment que les gros titres guident fortement
leurs décisions d’investissement. 40% estiment que l’actualité influence
modérément leurs choix, 25% déclarent que cela n’a pas d’impact significatif,
et 13% considèrent que cela ne les influence pas du tout. Pour 34% des
investisseurs français, les gros titres influencent modérément leurs choix.
Pour 28% aucun impact significatif.
Les titres d’actualité
suscitent des émotions variées : la réaction la plus fréquente (31%) est une
vigilance accrue avec une consultation plus régulière des investissements. Un
cinquième des sondés (21%) se sentent anxieux en pensant aux conséquences sur
leurs placements, mais une proportion équivalente (21%) déclare se sentir calme
et confiante dans leur stratégie à long terme. Seuls 12% se disent submergés
par le volume d’informations. En France 32% restent vigilant et vérifie régulièrement
leurs investissements en fonction des titres d’actualité, 18% assurent être
anxieux alors que 19% se sentent calme et confiant dans leurs investissements.
Lale Akoner commente : « Les titres
peuvent s’accumuler à un rythme effréné, mais c’est le tempérament, non la
surcharge informationnelle, qui définit l’avantage d’un investisseur sur le
long terme. Nos données montrent un éventail de réponses émotionnelles, mais
plus de la moitié des investisseurs particuliers restent attentifs, neutres ou
sereins face au bruit médiatique. Cela suggère une capacité croissante à faire
la distinction entre signal et émotion. En 2025, entre bouleversements
géopolitiques et records du bitcoin, le rythme des nouvelles s’est accéléré —
tout comme la capacité des investisseurs particuliers à s’adapter sans
surréagir. Cela témoigne non seulement d’une meilleure compréhension des
dynamiques de marché, mais aussi d’une discipline en évolution. »
La volatilité stimule
les échanges sur l’investissement
En période de forte volatilité, les investisseurs particuliers remarquent une augmentation des discussions sur les placements dans leur entourage. Globalement, 29% des répondants déclarent observer une hausse de ces échanges. Ce phénomène est particulièrement marqué chez les jeunes générations :
35% des membres de la génération Z et des Millennials constatent une augmentation des discussions, contre 27% pour la génération X et 21% pour les Baby-Boomers.
En France ce phénomène se confirme avec 23% des répondants qui témoignent d’une hausse des échanges : 34% pour la génération Z, 21% pour les millenials puis 21 et 20% respectivement pour la génération X et les Baby-Boomers.
Lale Akoner ajoute : « Les périodes de volatilité agissent souvent comme des catalyseurs de réflexion et de dialogue. Elles augmentent la conscience collective non seulement des risques, mais aussi des opportunités, poussant beaucoup à s’engager plus activement dans leurs convictions d’investissement. Nos résultats montrent que la génération Z et les Millennials, qui ont grandi à une époque où l’investissement est à la fois numérique et social, sont particulièrement sensibles à cela. Leur aisance à parler des marchés reflète un changement culturel, qui rompt avec le tabou de “l’argent” pour favoriser une approche plus informée et collaborative de la finance. La normalisation de ces échanges montre que les jeunes investisseurs ne considèrent plus les marchés comme un terrain de spéculation, mais comme un objet d’enquête sérieuse et partagée. »


