Le point de vue de Nicolas
Vauguier, directeur des partenariats chez Z#BRE.
Selon l’Ademe, le
chauffage constitue la plus grande part des dépenses énergétiques dans le
secteur tertiaire suivi par la ventilation et la climatisation. La
multiplication des épisodes de fortes chaleurs va inciter les entreprises à
repenser l’usage des bureaux pendant la période estivale…
Le chauffage et la climatisation représentent jusqu’à 60% de la consommation énergétique des immeubles de bureaux. Comme le chauffage en hiver, le recours à la climatisation doit désormais faire l’objet d’une rationalisation des espaces.
Nicolas Vauguier, directeur des partenariats chez Z#BRE, souligne : «
Pendant des décennies, on s’est concentré sur des isolations performantes, des
LED économes, des systèmes de chauffage, climatisation et ventilation toujours
plus sophistiqués mais on a occulté la sous-occupation des espaces. En la
matière, ce qui est vrai pour le chauffage en hiver l’est aussi pour la
climatisation en période estivale».
Optimiser la gestion de
l’espace pour réaliser des économies d’échelle
Z#BRE, qui a parmi ses clients BlaBlaCar ou encore Servier, leur a permis, grâce à la digitalisation, de collecter les données liées à l’utilisation des bureaux afin d’optimiser et de rationaliser leur occupation.
Nicolas Vauguier précise : « Chez Z#BRE, on ne se contente pas de
collecter des données. Notre plateforme SaaS agrège, fiabilise et structure les
données issues de multiples sources comme des capteurs, des systèmes, des
outils pour les transformer en indicateurs simples et activables, orientés
pilotage des actifs et des usages ».
Un des objectifs est de
regrouper tous les salariés dans un même immeuble, un même étage ou un même
espace de travail. « Des entreprises le pratiquent déjà le lundi et le
vendredi en raison d’un nombre important de télétravail. Cela est aussi plus
intéressant pendant les périodes de congés. On évite de chauffer, rafraichir ou
éclairer inutilement et couteusement l’intégralité du site. Cela permet aussi
des économies sur des postes plus inattendus comme le ménage.
Le « smart
cleaning » utilise les données en temps réel pour identifier les zones à
nettoyer et éviter les espaces déjà propres. Remplacer les plannings fixes par des
routines dynamiques, optimise les prestations de nettoyage et améliore
l’efficacité », conclut-il.


