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[Etudes] Mobilité des talents : « Ce que veulent les candidats » 2025

Enquête Robert Half 2025


  • La région Ile-de-France est la plus plébiscitée par les candidats au changement (+6 points par rapport à 2024)

  •   47% des salariés qui aimeraient changer d’emploi se disent prêts à changer de région, contre 57% en 2023.

  • 34% choisiraient l’Île-de-France, devant la région Auvergne-Rhône-Alpes (29%)

42% des salariés français déclarent être en recherche active d’un nouvel emploi ou se tenir à l’écoute d’opportunités professionnelles. Parmi eux, 47% se déclarent ouverts à « changer de région / pays », contre 52% en 2024 et 57% en 2023. Une aspiration à la mobilité en baisse constante de la part des salariés français

 

L’essor inédit de la décentralisation des talents dans les années post-Covid, qui avait témoigné du désir profond des salariés d’une vie professionnelle associant équilibre de vie pro/vie perso, marque en 2025 un coup de frein dans un environnement économique incertain, les salariés reviennent à davantage de stabilité et de sécurité dans leurs choix de carrière.

 

 

La région Ile-de-France se hisse en tête du palmarès des régions les plus plébiscitées par les professionnels français en 2025 : 34% des personnes interrogées affirment leur préférence pour la région francilienne en cas de changement de région (+6 points).

La région Auvergne-Rhône-Alpes, 2e région française au regard de l’emploi dans le secteur marchand, poursuit une belle progression (+8 points en deux ans), prenant la deuxième place aux dépends de la région PACA.

L’Occitanie devance la Bretagne, témoignage d’un intérêt maintenu pour les régions ensoleillées du Sud de la France.

 

Malgré ces variations, le Top 5 des régions les plus attractives selon les professionnels français reste inchangé par rapport à l’an dernier :

 

1. Île-de-France, 34% (+ 6 points par rapport à 2024)


2. Auvergne-Rhône-Alpes, à 29%
(+2 points), portée par des pôles de compétitivité puissants (Biotech, santé, énergie)


3. Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA), à 26%
(-1 point), toujours prisée pour son climat et ses grands centres économiques (Nice, Marseille, Sophia Antipolis)


4. Occitanie, à 25%,
qui enregistre une progression de +6 points en un an, portée notamment par l’attractivité de Toulouse et Montpellier,


5. Bretagne, avec 22%,
qui recule au classement mais progresse de deux points par rapport à l’an passé.





Ces résultats traduisent une préférence grandissante pour les grandes métropoles régionales, qui conjuguent bassin d’emploi développé, cadre de vie agréable et rémunérations attractives. La proximité de la mer ou de la montagne, le climat, la possibilité de télétravailler partiellement et les infrastructures de transport jouent aussi un rôle dans les préférences exprimées.

 

Selon Matthieu Imbert-Bouchard, Directeur Général de Robert Half France, ces mutations sont le reflet d’un changement de paradigme. « Nous observons en 2025 une moindre aspiration à la mobilité chez les professionnels français, en comparaison aux années post-pandémie, où les aspirations au changement de cadre de vie étaient omniprésentes. Ce déclin progressif signe un retour à davantage de stabilité, concomitamment aux incertitudes économiques.

Le salaire étant en tête des critères d’attractivité, la région Ile-de-France, par son cœur décisionnel français et européen, premier bassin d’emploi et 1ère région d’accueil des investissements directs étrangers en France, attire naturellement les candidats au changement, conscients des meilleures opportunités de rémunération qu’offre Paris et ses alentours. »

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