Face à ce constat, Geev, première
application de don d’objets entre particuliers, alerte sur l’urgence de mesures
concrètes pour soutenir l’économie circulaire, à commencer par une réforme de
la fiscalité sur la seconde main.
La seconde main
s’impose progressivement comme un véritable réflexe de consommation en France.
Selon une étude portée par le collectif ‘On passe la seconde’, 49% des Français
déclarent apprécier ce mode d’achat pour des raisons économiques et
écologiques, et 27% en tirent même une forme de fierté.
Malgré cette volonté
les Français sont régulièrement confrontés à des obstacles puisque 62% d’entre
eux déclarent ne pas pouvoir se procurer autant de seconde main qu’ils le
souhaiteraient en raison d’un manque de qualité, d’absence de garantie et
d’impossibilité de retourner les produits. Faute d’alternative, nombreux
d’entre eux sont amenés à se tourner vers le marché du Low-Cost ou même de la
fast fashion.
Afin d’encadrer ces
actions de vente en accélérer, le Sénat a adopté le mardi 10 juin une
proposition de loi pour freiner l’essor de la fast fashion. Mais les Français
attendent des actions pour aller encore plus loin. Ils sont donc 73% à être
favorables à des avantages fiscaux pour encourager l’achat d’occasion et 72%
soutiennent l’idée de taxer ces grandes marques de fast fashion.
Geev répond d’ores et
déjà à plusieurs freins évoqués par les Français :
● Une logique de
proximité, grâce à la géolocalisation de la plateforme qui favorise les dons
hyper-locaux et un impact moindre sur l'environnement
● Une modération
systématique des annonces, pour garantir un tri des objets et un niveau de
confiance élevé confiance
● Et surtout, la
gratuité, spécificité très différenciante de la plateforme qui abaisse le niveau
d’attente en matière de garantie ou de retour et qui rend la pratique du don
réellement accessible à tous
Dans un marché de la
seconde main devenu parfois trop cher, le don constitue une alternative
radicale, simple, inclusive et sans effet rebond. Contrairement à
l’achat-revente, il limite les logiques d’accumulation et la surconsommation
liés à la fast-fashion.
Hakim Baka, porte-parole de Geev, conclut : « Le don est un geste concret, écologique et ancré dans la réalité quotidienne de millions de Français. Alléger ou supprimer la TVA sur la seconde main, déjà taxée une première fois, serait une mesure cohérente et efficace. À l’heure où l’on encadre les excès de la fast fashion, il est urgent de soutenir pleinement les alternatives existantes. Le don ne doit pas être oublié : c’est un marché invisible, encore trop peu reconnu, alors qu’il représente un puissant levier pour le pouvoir d’achat et la transition écologique. Des mécanismes d’exonération fiscale pour les citoyens qui donnent permettraient de stimuler l’offre, de faire circuler davantage de biens, et de donner à cette pratique l’élan qu’elle mérite. »