Si l’IA peut simplifier l’immobilier, 47 %
des Français disent : “le notaire reste indispensable”
L’intelligence
artificielle s’installe progressivement dans nos vies, et le secteur immobilier
n’échappe pas à cette évolution. De la visite virtuelle à l’estimation de bien
automatisée, en passant par les assistants juridiques conversationnels, les
outils se multiplient. Mais qu’en est-il des usages réels ? Pour le savoir,
Immonot,1er site immobilier notarial, a réalisé une enquête.
Les résultats de cette
enquête exclusive révèlent une réalité contrastée : l’IA séduit, intrigue, mais
reste encore largement absente des parcours immobiliers. Et au cœur de cette
mutation, le notaire demeure une figure de confiance incontournable.
Une adoption encore
limitée, mais des signaux d’intérêt
Malgré l’essor des
technologies, 65% des répondants déclarent n’avoir jamais utilisé
l’intelligence artificielle pour un projet immobilier. Lorsqu’elle est
utilisée, l’IA intervient à la marge : estimation automatisée (11%), visite
virtuelle (14%) ou recherche assistée (8%).
Ces chiffres témoignent
d’une adoption encore timide, marquée par une curiosité croissante mais un
usage encore très ponctuel. Pour beaucoup, l’IA reste un outil complémentaire,
rarement perçu comme central dans les démarches d’achat ou de vente.
Une perception nuancée
et un besoin d’encadrement
Les Français restent
partagés sur le recours à l’intelligence artificielle dans ce secteur. 42%
expriment une perception neutre, 37% positive et 21% expriment des réticences.
Les domaines juridiques
apparaissent comme les plus sensibles. Ainsi, près de 40% des répondants
accepteraient de poser des questions juridiques à un chatbot IA, mais à
condition de faire valider les réponses par un notaire. Un tiers préfère un
échange direct avec un professionnel, tandis que 14% déclarent ne pas faire
confiance à l’IA pour les sujets juridiques.
Le notaire, repère
humain dans un monde digital
Face aux promesses de la technologie, les Français restent fermement attachés à l’expertise humaine.
À la question du rôle du notaire dans les années à venir, 47% estiment qu’il
restera indispensable, et 40% voient dans l’IA un outil d’appui – mais pas un
substitut. Seuls 6% envisagent un remplacement partiel.
« Chez Notariat
Services, nous sommes convaincus que l’intelligence artificielle ne remplace
pas l’humain, elle le renforce », explique Nathalie Duny, directrice de la
communication de Notariat Services. Notre mission est d’accompagner les
notaires dans cette transformation, en leur fournissant des outils adaptés, des
formations concrètes et des solutions sécurisées qui valorisent leur rôle dans
un environnement de plus en plus digital. »
Des attentes claires,
des freins persistants
Si l’IA suscite de
l’intérêt, elle doit encore convaincre sur plusieurs fronts. Les principaux
freins évoqués par les répondants sont le manque de confiance dans les
algorithmes (22%), la peur des erreurs (20%), la confidentialité des données
(19%) et surtout l’absence de contact humain (33%).
Côté projections, 55%
des répondants pensent que l’IA restera un outil secondaire dans les années à
venir, tandis que 21% l’imaginent comme omniprésente. Un tiers du public reste
donc prudent, préférant les méthodes traditionnelles et le lien humain.
Une révolution à
accompagner, pas à subir
Les résultats de cette
enquête confirment ce que Notariat Services observe au quotidien : la
technologie peut être un formidable levier, à condition d’être bien encadrée,
bien expliquée et bien intégrée dans les pratiques professionnelles.
Acteur historique de la transformation numérique des offices notariaux, Notariat Services développe des solutions innovantes, accessibles et sur-mesure pour aider les notaires à tirer le meilleur de l’IA sans jamais perdre ce qui fait leur force : la confiance, la proximité, la rigueur juridique.