Dans un marché immobilier qui reprend des couleurs, les
secundo-accédants, pas si attentistes, comptent pour environ un acquéreur de
résidence principale sur deux d’après le dernier panorama de la Banque de
France.
Empruntis dresse, dans une étude exclusive, le portrait-robot de ceux qui se lancent en ce début d’année.
Après une baisse de la
part des financements des résidences principales des secundo en 2024, celle-ci
repart de plus belle en 2025 pour atteindre les mêmes niveaux que les années
précédentes.
Subissant les hausses
de taux vs les acquéreurs d’il y a 2 ans, et ne bénéficiant pas de mesures
d’aides gouvernementales particulières, ils sont pourtant revenus sur le
marché, apportant ainsi de la fluidité à un marché ancien devenu assez
statique.
Ils revendent leur
premier logement pour en acheter un nouveau : ce sont les secundo-accédants.
L’étude Empruntis montre qu’il s’agit le plus souvent de familles avec enfants
qui optent pour des maisons anciennes, qu’ils financent grâce au crédit, avec de
l’apport et un taux d’effort raisonnable et en recourant au prêt-relais dans
plus d’un tiers des cas.
Des quadras avec
enfants. Début
2025, les secundo-accédants se lancent en moyenne à 42,5 ans, un âge qui n’a
pas bougé par rapport à 2023. Ils sont un peu plus nombreux à être en couple
(74,2% en 2025 contre 72% deux ans auparavant). Aujourd’hui, ils sont près de
sept sur dix à avoir des enfants ; ils n’étaient que 59% début 2023.
Des maisons anciennes. 93 % des projets
concernent l’ancien, 80% portant sur des maisons. Cette forme d’habitat est
bien adaptée aux familles avec enfants, chambres supplémentaires et jardin
restant très recherchés. Le neuf reste marginal (2,7% des projets) et la
construction de maisons individuelle perd du terrain (4% des projets contre 6%
en 2023) ...
Des revenus en hausse. 5 763€ par mois en
2023, 5 955€ par mois en 2025 : les revenus des secundo accédants progressent.
Cette hausse de 200 € n’est pas neutre : cela représente 60€ de plus sur la
mensualité. Les secundo accédants peuvent ainsi augmenter le montant emprunté
ou faire baisser la mensualité à capital emprunté équivalent. De quoi réduire
le taux d’eQort et augmenter le reste à vivre, facilitant l’obtention du prêt.
L’étude montre que leur taux d’eQort 2025 tourne autour de 28%.
Des budgets en baisse. En 2025, les secundo accédants
consacrent 390 800€ à leur projet contre 419 700 € en 2023. Une conséquence du
recul des prix des années 2022/2024, mais aussi de l’éloignement : les maisons,
leur bien de prédilection, sont plus éloignées des centres-villes et coûtent
donc moins cher. L’apport reste stable et compte pour 17% du projet. Il
provient le plus souvent de la revente de la première résidence principale. Des
crédits-relais qui résistent. 37% des secundo-accédants ont recours à cette
formule qui permet d’acheter sans attendre d’avoir revendu en 2025, contre 35%
en 2023, prouvant que les banques continuent à soutenir ces projets.
« Les secundo-accédants, contrairement aux idées reçues, restent bien présents sur le marché. Ils savent optimiser leur financement pour boucler leur projet et leur première expérience en matière d’immobilier leur apporte une confiance plus grande auprès des établissements financiers. Dans cette logique, Empruntis leur apporte aide et conseils pour obtenir les meilleures conditions de taux, de souplesse de remboursement et d’assurance de prêt. Nous mettons toute notre expertise à leur service notamment dans le cadre de prêts-relais, une formule qui nécessite un accompagnement très personnalisé pour bien construire son projet et optimiser son budget » conclut Caroline Pasquereau, Directrice du Marketing et de la Communication Groupe Empruntis.