L’éco-anxiété devient une réalité de plus en plus préoccupante en
France. Selon une étude de l’ADEME révélée par France Inter, 4,2 millions de
Français âgés de 15 à 64 ans déclarent ressentir une détresse psychologique
importante liée à la crise environnementale.
Parmi eux, 420 000 présentent un risque psychopathologique, c’est-à-dire un risque avéré de basculer vers des troubles comme la dépression ou l’anxiété sévère.
L’étude, menée sur un
échantillon représentatif de la population française (42 millions de
personnes),
met en lumière un enjeu de santé publique : aucune catégorie n’est
épargnée, même si certains profils sont plus à risque.
Les 25-34 ans, les
urbains, et les diplômés bac+3 et plus présentent les scores d’éco-anxiété les
plus élevés. À l’inverse, les personnes non diplômées ou vivant en milieu rural
semblent moins touchées.
Contrairement aux idées
reçues, les plus jeunes ne sont pas les seuls concernés, et les hommes
présentent plus souvent des symptômes sévères, bien que les femmes soient
globalement plus
éco-anxieuses.
Philippe Vachet, Directeur Général de l’Agence LUCIE, 1ère agence de labellisation RSE en France, réagit : « L’étude de l'ADEME publiée ce jour pointe le problème de santé publique lié à l'éco-anxiété, amenant à une estimation de plus de 400.000 personnes pouvant être même en risque de psychopathologie. C'est un fait que la situation est grave. Cependant, elle n'est pas pour autant désespérée et si de nombreux outils de sensibilisation sont encore trop orientés aujourd'hui sur l'alerte et les risques, il faut surtout intégrer que le monde en est phase de transition et que nous devons nous y adapter. C'est notre adaptation, couplée à une réduction de nos impacts négatifs, qui va nous permettre non seulement de surpasser les enjeux environnementaux, mais même d'envisager un monde meilleur, tout simplement. Comment ? En passant à l'action, en mesurant nos impacts, en contribuant aux démarches Environnementales, Sociales, de Gouvernance de nos organisations, entreprises, associations, collectivités, tout le monde est concerné, pour construire une société en meilleure harmonie avec la nature et notre environnement, plus agréable pour tous, dans laquelle on aura réussi à trouver notre satisfaction et épanouissement individuel non pas par la consommation de biens matériels de services, mais par le retour à des valeurs plus fortes socialement et plus respectueuses des autres et de notre environnement écologique. Travaillant dans une entreprise spécialisée en formation et en labellisation RSE, je suis confronté comme tous à des moments de "déprime" face aux risques environnementaux et au mépris de la situation par des acteurs économiques et politiques, cependant, c'est parce que le monde que nous contribuons à construire ambitionne d'être meilleure que le monde actuel, que je retrouve la force et l'envie d'avancer. A ce propose, malgré des postures extrémistes d'un Trump ou d'un Poutine, il y a aussi des progrès tous les jours, l'obligation de déclarer ses impacts a été reporté ? (CSRD), oui mais elle est maintenue et se met en oeuvre ! Aujourd'hui un accord, certes insuffisant sur le transport maritime, demain des évolutions j'espère sur les aires marines protégées, de plus en plus d'entreprises volontaires qui s'engagent dans des labels ESG comme LUCIE et d'autres, oui la situation est grave, mais pas désespérée, bien au contraire ! "