Le marché immobilier s’offre un rythme de croisière plus soutenu en ce début d’année ! Avec des niveaux de prix et des taux de crédit compétitifs, les conditions semblent réunies pour performer à l’occasion d’une acquisition.
Ainsi, les
porteurs de projet n’hésitent plus à se laisser guider jusqu’à leur nouvelle
propriété, comme en témoignent les notaires participant à cette tendance du
marché.
Immonot.com publie tous
les deux mois la tendance du marché immobilier. Cette dernière est issue d’une
enquête nationale réalisée en janvier 2025 auprès d’études notariales réparties
sur toute la France, décryptée par le Professeur Bernard Thion pour Immonot.com.
Activité : jolie accélération
Le regain d’activité des derniers mois de 2024 engendre une opinion plus positive pour l’activité de ce début d’année.
Les bouleversements
politiques, dont les répercussions sur les marchés sont parfois assez
déconcertantes, se traduisent par une grande prudence dans les anticipations de
notre panel de négociateurs. Leurs prévisions sont souvent la prolongation des
observations du moment, et sa représentation graphique un simple décalage dans
le temps. On pourrait imaginer qu’une bonne connaissance des motivations des
acteurs du marché immobilier leur permette d’affiner cette approche.
Or, suivant les
dernières publications du ministère du logement, les acheteurs se divisent en
trois catégories. Pour un tiers d’entre eux, il s’agit de l’achat d’une
première résidence avec, pour la moitié, la contrainte d’une mensualité
maximale pour une qualité minimum. Pour un autre tiers, la contrainte
financière s’efface ; soit parce qu’il s’agit pour les ¾ d’un achat couplé à la
revente de la résidence principale, soit pour ¼ d’un simple investissement.
Enfin, le tiers restant se partage entre investissement locatif (20%), et
résidence secondaire (10%). Seul un quart des acheteurs semble donc réellement
concerné par l’évolution des conditions de crédit et les taux d’intérêts.
Du côté des vendeurs,
les motivations sont quelque peu différentes. 15% des ventes correspondent à
des mutations à titre gratuit avec revente rapide. Pour 30%, il s’agit de la
revente de la résidence principale pour l’acquisition d’une nouvelle avec nécessité,
là aussi, d’une vente rapide. Le reste, soit 55%, n’ont pas cet impératif de
délai et attendent une évolution du marché, à leurs yeux favorable.
Globalement, une bonne moitié des acheteurs et des vendeurs se décident donc en
fonction des informations qu’ils reçoivent sur l’orientation du marché et ont
tendance à spéculer sur l’avenir.
Depuis le mois
d’octobre, on assiste à une reprise du marché. Elle est due pour l’essentiel à
l’amélioration du pouvoir d’achat immobilier grâce à une baisse conjointe des
prix et des taux de crédit. Elle se traduit, pour nos négociateurs, par une
prévision d’amélioration de l’activité de 29% contre 12% lors de notre
précédente enquête, et participent en cela à la bonne orientation du marché.
Prix : nouvelle dynamique
Une diminution sensible
des prix à la baisse engendre cette remontée du solde des opinions.
La volonté des banques
de prêter à nouveaux, avec des taux dont la baisse se poursuit et peuvent se
négocier maintenant à 3% sur 15 ans, permet des transactions sur des prix plus
élevés que précédemment. Alors même que les prix offerts demeurent globalement
stables, c’est donc la diminution de la proportion des transactions sur des
prix en baisse qui va se traduire par une tendance haussière de l’ensemble.
Ainsi, dans cette dernière enquête sur les logements, la proportion de nos
correspondants à prévoir pour février une baisse des prix diminue en deux mois
de 50 à 34%, alors que ceux prévoyant une hausse reste stable à 2%. Il en
résulte une remontée du solde des opinions de -0,48 à -0,32. Parallèlement, ce
solde passe de -0,51 à -0,34 pour les commerces, et de -0,45 à -0,37 pour les
terrains constructibles.
Le conseil des notaires
: la vente prioritaire
En ce qui concerne le marché des logements, la part des vendeurs en premier passe de 79 à 87%, alors que l’on se serait attendu à l’inverse puisqu’il y a une reprise du marché. Mais l’arrivée de Donald Trump à la présidence des États-Unis fait craindre pour beaucoup des économistes une augmentation des taux d’inflation et à plus long terme, des taux d’intérêts. Ce qui signifie que la relance très modérée du marché immobilier que l’on connaît actuellement peut s’avérer de courte durée si toutes les mesures annoncées par le nouveau président sont mises en place. Alors autant profiter de l’éclaircie actuelle pour d’abord revendre avant d’acheter un nouveau bien.
Au niveau des terrains pour lesquels l’échéance est plus éloignée, l’évolution est peu sensible puisque les conseils à la vente diminuent de 64 à 62%, et pour l’achat augmentent de 13 à 14%. Mais la meilleure solution demeure celle de coupler la revente d’un bien ancien avec l’achat d’un nouveau. C’est ainsi que l’on évite toute spéculation sur le futur. C’est ce que permet la vente interactive en ligne, et tout particulièrement la plateforme 36h-immo.com.