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[Témoignage] Louer son bien immobilier pendant les Jeux Olympiques, fausse bonne idée ?

A l’approche des Jeux Olympiques, de nombreux propriétaires souhaitent profiter de l’événement pour mettre leur bien en location : propriétaires bailleurs aguerris ou néophytes, certains bloquent leur bien pour s’assurer de trouver des locataires pour la période exacte des épreuves à Paris.

Après plusieurs mois d’expérimentation et d’accompagnement des propriétaires dans ce cadre exceptionnel, Lodgis fait le point sur la meilleure stratégie à adopter. Et si louer exclusivement du 26 juillet au 11 août était une fausse bonne idée ?

Mettre son bien en location sur le long terme : la stratégie gagnante

“Les Jeux Olympiques vont attirer une multitude de locataires à la recherche d’hébergements en France. Les cas de figure sont multiples, qu’il s’agisse de mobilité de courte durée pour assister à des épreuves ou de mobilité professionnelle de moyenne ou longue durée. Chez Lodgis, nous recevons de nombreuses demandes de location pour un mois ou plus émanant des organisateurs, employés et volontaires, sponsors et partenaires, journalistes et médias, athlètes et leur entourage qui cherchent à se loger de manière durable avant, pendant et après les JO, explique Alexis Alban, Président de Lodgis.

Après plusieurs mois de travail et d’accompagnement des propriétaires qui souhaitent profiter de l’opportunité des JO, nous constatons deux effets sur le marché de la location meublée :

  • D’une part, la bulle JO pénalise les locataires pour les mois précédents la compétition : le parc de biens fait face à une véritable pénurie. L’habitation traditionnelle moyenne ou longue durée ne sera pas pénalisée pendant les JO car la période est de toute façon très calme avec les congés d’été. Les propriétaires freinent les locations et veulent des locataires qui quittent leur bien en juin. Or, l’effet d’aubaine qui permet de louer plus cher qu’en temps normal ne suffit pas à compenser plusieurs mois de vacance locative pour les propriétaires qui auront décidé de louer uniquement en juin.
  • Mais d’autre part la location meublée moyenne et longue durée attire de nouveaux propriétaires qui ne louaient pas leurs biens auparavant et qui se décident à le mettre en location sur une longue durée, avant et après les JO. C’est un excellent signal : cela enrichit le parc de meublés disponibles à la location sur le long terme et notamment pour la rentrée de septembre.

Nous pensons que les propriétaires auraient tout à gagner à mettre en location leur bien dès que possible cette année, sans attendre un locataire uniquement pour la période des épreuves olympiques.”

Prenons l’exemple d’un logement meublé de 2 pièces de 30m² situé rue du Poteau dans le 18ème à Paris, loué habituellement 1 230€ CC/mois :

1/ Si le propriétaire attend une location JO pour cet été :

  • Aucune location court terme jusqu'aux JO : 0€
  • 1 location incertaine d'un mois pendant les JO : 2 306€ maximum (Lodgis recommande de multiplier son loyer par deux)
  • 1 location de 4 mois de septembre à décembre 2024 : 4 920€
    Soit un revenu locatif de 7 226€ pour la période du 01/04/2024 au 31/12/2024.


2/ Si le propriétaire le loue dès maintenant pour une durée plus longue :

  • 1 ou 2 locations entre le 31/03/2024 et le 31/12/2024 : 1 230€ x 9,2 mois
    Soit un revenu locatif de 11 316€ pour la période du 01/04/2024 au 31/12/2024.


Les bonnes pratiques pour mettre son bien en location pendant les JO

Pour mettre son bien en location pendant les JO, il faut avoir en tête plusieurs bonnes pratiques selon les cas de figure :

  • Investissement locatif ou résidence secondaire : il est possible de louer via un bail court terme, avec des démarches obligatoires auprès des organismes publics (immatriculation, autorisation de changement d’usage… selon la ville où se situe le bien).
  • Résidence principale : il est possible de louer via des plateformes telles qu’Airbnb, Booking ou Abritel, sans autorisation administrative pendant un maximum de 120 jours par année civile. Cette limite ne s’applique pas pour les locations d’une chambre dans une résidence principale.
  • Sous-location : il est impératif d’informer le propriétaire et d’obtenir son accord écrit avant toute chose. Le prix ne doit pas dépasser le montant du loyer mensuel.

Les 3 étapes essentielles pour mettre son appartement meublé en location meublée traditionnelle en France :

  • vérification du règlement de la copropriété,
  • immatriculation auprès de l’INPI,
  • déclaration des loyers perçus aux impôts

Il est possible de mettre son logement en location meublée traditionnelle sur une courte durée, une seule fois dans l’année. Le reste de l’année, il peut être loué via le bail mobilité (de 1 à 10 mois) ou auprès de sociétés ayant besoin de loger temporairement leurs salariés.

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