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[Tribune] Sur un marché du conseil indépendant en plein essor, comment se démarquer en 5 points clés ?

  • Le marché du conseil indépendant est en plein essor en France : il représente un chiffre d’affaires de
    20 Mrds€ ! Et il n’a pas fini de progresser. Les projections de croissance de l’activité sont estimées à 11% pour 2024 et 12,5% pour 2025 !

  • Le secteur du Conseil représente 52 117 indépendants en France, dont 28 156 entreprises (chiffres OPHEC de nov. 2022).

  • Comment expliquer cette situation ? La recherche de sens et de liberté du côté de ceux qui se lancent mais aussi la flexibilité du côté de l’entreprise comme du côté de l’indépendant.

  • Devant ce constat, comment faire pour se démarquer ?                                                                                                                                                                                  

Définir le bon cap !    

Lorsqu’une personne se lance en tant qu’indépendant, elle a souvent envie que son activité professionnelle soit plus en phase avec ses valeurs mais comment définir concrètement ce qui nous correspond ? ce qui fera notre authenticité ?

Valérie Desclerc & Béatrice Folléa, conseillent un concept bien connu en coaching : celui de l’Ikigai ou « Raison d’être » en japonais.

Celui-ci peut se révéler très utile pour trouver ce qui fait sens à nos yeux.

Une fois le cap fixé, une personne en pleine évolution professionnelle peut avancer et performer.                                                                                                                                                                                        Endosser le costume !                                                                                                        

Cela peut sembler simpliste mais passer du statut de salarié à celui d’indépendant ne s’improvise pas. La personne doit être prête à endosser le costume du couteau-suisse, du chef d’entreprise. Être indépendant, c’est être multitâches : s’occuper de ses clients tout en s’occupant de sa propre affaire, savoir écouter et customiser son offre pour proposer du sur-mesure à chacun.

Et on ne le répétera jamais assez mais être consultant, c’est aussi savoir gérer sa frustration. « Au final le dirigeant consulte mais le consultant indépendant ne dirige jamais vraiment totalement ! Vous ne pouvez jamais être sûr, par exemple, qu’une recommandation sera suivie et mise en œuvre… », ajoute Valérie Desclerc, Cofondatrice et Responsable des activités formation de l’Institut du Conseil Indépendant.                                                                                            

Ne pas rester seul et construire son éco-système rapidement                                                                                              

Le plus grand risque de l’indépendant est la solitude ! Pour certains, le passage d’un poste de salarié, dans lequel on est entouré, dans lequel on dispose parfois de beaucoup de ressources, à un statut plus solitaire, peut être très difficile à gérer.

Il est donc essentiel de rencontrer d’autres consultants, d’intégrer des groupes de travail, des cercles d’études ou de professionnels, d’aller dans des espaces de coworking, dans des salons.

« Il est essentiel de construire une stratégie anti-isolement : s’entourer d’avis éclairés, de constituer une sorte de comité d’accompagnement aux compétences multiples et variées. Celui-ci peut être composé d’amis, d’anciens collègues, d’alumni… ils sont là pour vous challenger et vous permettre de faire avancer votre projet », explique Béatrice Folléa, Cofondatrice et Responsable des activités Coaching de l’Institut du Conseil Indépendant.             

Décomplexer son rapport à l’argent

En France, le sujet de l’argent reste un tabou.  Or l’argent est un point central de l’activité d’indépendant : il faut être à l’aise avec le fait d’en parler, d’en demander, et parfois d’en manquer. Il faut pouvoir également défendre son pricing face à la concurrence.

 

Prospecter avec méthode

Le temps de la prospection est un temps long. Le taux de transformation de rdv de prospection en contrat est en moyenne compris entre 10 et 15%. « Plus votre cible sera qualifiée, plus vous connaitrez vos interlocuteurs, plus votre taux de transformation augmentera. La seule chose à retenir : parler à « tout le monde » équivaut à ne parler à personne. », ajoute Béatrice Folléa.

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