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[Tribune] Immobilier : vers un retour en force du rôle du courtier et des prêts accessibles au plus grand nombre

Après une année 2022 où les professionnels du secteur immobilier ont observé une chute de production comparable à celle de 2008, l’année 2023 avec la réévaluation du taux d'usure mensuellement semble marquée par une reprise. En effet, le marché pourrait se fluidifier et sonner le retour en force comme un regain d’intérêt à faire appel à un courtier, véritable allié dans la négociation et l’obtention des prêts, tout en réalisant des économies.

Prelys Courtage, enseigne de courtage en prêts immobiliers, prêts professionnels et regroupement de prêts ainsi que des assurances emprunteurs, explique pourquoi on peut s’attendre à l’approche d’avril à un marché encore plus dynamique pour les emprunteurs comme pour les banques.

La concurrence féroce entre les banques qui s’opère depuis début février avec la mise à jour mensuelle du taux d’usure va permettre de fluidifier le marché et favoriser la ré-ouverture des prêts dès maintenant avec un pic au début du mois d’avril. Dans ce contexte, la marge de négociation du courtier sera importante. Pour attirer des clients, les banques auront intérêt à être compétitives pour faire face à la concurrence et devront le faire pour financer le livret A, passé dernièrement à 3% (pouvant passer ces prochains mois à 3,5%).

Dans la situation actuelle, l’emprunteur aura d’autant plus intérêt à se rapprocher d’un courtier, qui retrouvera sa valeur ajoutée comme sa mission initiale, à savoir négocier auprès des banques un prêt intéressant et permettant de réaliser des économies dans son projet immobilier.

Damien Pacouil, fondateur de Prelys Courtage, rappelle : « Le courtier échange et s’appuie sur un réseau de banques, plus ou moins nombreuses, en fonction des régions. Il trouve sa force dans sa capacité à négocier au mieux pour son client et vendre de nombreux dossiers de projets immobiliers, permettant à l’emprunteur de réaliser des économies conséquentes. Il peut négocier de nombreuses caractéristiques comme le taux d’emprunt, l’assurance de prêt, le type de garantie ou encore les frais de dossier. » 

A titre d’exemple, un couple d’une trentaine d’année avec un revenu global de 4000 euros/mois sans crédit pourra passer d’une capacité d’emprunt de 268 000 euros à environ 285 000 euros, soit une variation de 17 000 euros. Le couple pourra réaliser d’importantes économies ou se positionner sur un bien coup de cœur, jusqu’ici hors de portée sans les services d’un courtier. Un ménage ayant un revenu global à hauteur de 5 500 euros/mois pourra voir sa capacité d’emprunt de 368 000 euros à 394 000 euros soit un gain de 26 000 euros.

« Les différences des taux peuvent dépasser 0,5 % grâce à l’intervention d’un courtier avec des gains générés estimés entre 15 000 et 40 000€, selon le montant des projets ; un phénomène qui pourrait s’accentuer dans les mois à venir », conclut Damien Pacouil.

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