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Pour la moitié des Français, la création d’entreprise est le choix de carrière le plus attractif

L’Agence France Entrepreneur publie la 2ème partie des résultats de l’Indice entrepreneurial français 2018 (IEF)Cette enquête, réalisée par TMO Régions pour l’AFE avec le soutien de Pôle Emploi et de la Fondation d’entreprise MMA des Entrepreneurs du futur, évalue et analyse le dynamisme entrepreneurial en France et son évolution.


Près d’un tiers des Français sont ou ont été inscrits dans une dynamique entrepreneuriale

En 2018, l’enquête révèle que près 30% des Français âgés de 18 ans ou plus sont ou ont été placés, à un moment de leur vie, dans une dynamique entrepreneuriale. 15 millions de personnes sont concernées. Parmi les 70% se situant en dehors de la dynamique entrepreneuriale, 16% n’ont jamais songé à créer ou reprendre une entreprise. Freins ressentis cités par ces personnes : les investissements financiers trop importants (27%), les démarches administratives trop complexes (25%) la peur de l’échec (23%). L’IEF distingue : les intentionnistes qui envisagent de créer ou reprendre une entreprise (19%), les porteurs de projets de création ou de reprise d’entreprise (7%), les entrepreneurs (12%), ainsi que les anciens dirigeants (13%). 


Près de la moitié des Français estiment que le choix de carrière le plus intéressant est celui de chef d’entreprise

Si cette vision est logiquement largement partagée par les personnes qui se trouvent dans une dynamique entrepreneuriale à 67%, les Français qui ne s’inscrivent pas dans cette logique ne rejettent pas pour autant cette idée. Ainsi, 42% d’entre elles estiment que le choix entrepreneurial se révèle l’option de carrière la plus intéressante.


Les femmes moins intéressées par l’entrepreneuriat que les hommes

L’Indice révèle que les femmes s’inscrivent moins fréquemment dans une dynamique entrepreneuriale que les hommes : 23% contre 37%.
77% ne sont pas inscrites dans une dynamique entrepreneuriale ; 18% d’entre elles n’y ont jamais songé, contre 14% des hommes. Si les femmes intentionnistes sont moins nombreuses que les hommes, respectivement 17% et 21%, la part des porteuses de projet est identique à celle des hommes à 7%.

Comme pour les hommes, les deux motivations principales des femmes intentionnistes sont d’être indépendantes (être son propre patron) et de s’épanouir, réaliser un rêve. Parmi les autres principales motivations les plus citées par les hommes intentionnistes : saisir une opportunité, ou se lancer un défi. Ces deux dernières motivations n’apparaissent pas parmi les plus importantes chez les femmes qui semblent plus sensibles au fait de gagner plus d’argent ou ne plus être salariée.


Plus d’un demandeur d’emploi sur cinq envisage de créer une entreprise

L’engouement en faveur de l’entrepreneuriat concerne également les demandeurs d’emploi. L’IEF révèle en effet que 27% d’entre eux sont ou se sont déjà engagés dans une démarche entrepreneuriale.
22% des demandeurs d’emploi intentionnistes déclarent ainsi vouloir profiter de leur situation pour lancer un projet qui leur tient à cœur et 13% indiquent envisager l’entrepreneuriat comme unique moyen pour retrouver un emploi.
Pôle emploi soutient activement les demandeurs d’emploi créateurs d’entreprise. La moitié d’entre eux a bénéficié d’aides financières qui, dans près des trois quarts des cas (72,1%), ont été dispensées par l’établissement. Par ailleurs, 44% ont bénéficié d’accompagnements spécifiques.  


Quartiers des Politique de la Ville (QPV) : une même envie d'entreprendre

Globalement moins inscrits dans une dynamique entrepreneuriale (14% contre 31% hors QPV), les habitants des QPV ont une opinion de l’entrepreneuriat aussi positive que les habitants des autres quartiers mais leur culture entrepreneuriale demeure moins importante. Ils sont moins souvent orientés vers la création ou la reprise d’entreprise (20% contre 28%) par leur entourage professionnel et familial et ont moins fréquemment d‘antécédents entrepreneuriaux (32% contre 39%). L’entrepreneuriat est rarement envisagé en première intention de carrière, mais plus souvent quand il n’y a pas d’autres solutions. Finalement, l’entrepreneuriat est une carrière intéressante mais plutôt pour les autres.

Les différences de dynamique et de culture entrepreneuriale entre les habitants des QPV et le reste de la population, concernent les hommes aussi bien que les femmes, mais elles sont accentuées pour ces dernières. La moindre implication entrepreneuriale des femmes par rapport à celle des hommes est plus importante dans ces quartiers qu’ailleurs.

 

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