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Des dirigeants d’ETI toujours dynamiques et confiants face au défi pressant de la compétitivité

Amundi, le METI et Option Finance publient les résultats du 5ème baromètre sur la compétitivité des Entreprises de Taille Intermédiaire (ETI).

Peu sujets aux problèmes de financement et s’accordant sur une stabilisation de l’écosystème (juridique et fiscal), les dirigeants des ETI françaises, toujours très dynamiques en termes d’investissement, semblent désormais plus confiants sur la compétitivité de leur entreprise. L’attractivité de leurs entreprises pour recruter de nouveaux talents, la transformation digitale, la modernisation de l’appareil de production et sa robotisation sont aujourd’hui au cœur des enjeux de développement, de croissance et de compétitivité des entreprises de taille intermédiaire.


1/ Une confiance accrue des dirigeants d’ETI dans l’évolution de leur activité à 12 mois

Si 92% des dirigeants d’ETI françaises restent  positifs sur l’évaluation de la compétitivité de leur entreprise et estiment même que celle-ci s’est améliorée pour 72%, au cours des 12derniers mois - chiffres stables depuis janvier 2015 -, le taux global de confiance en l’évolution de leur activitéà 12 mois est quant à lui en hausse significative, atteignant 89%, soit +6 points vs la vague précédente.
Notons la hausse remarquable du taux de confiance forte (réponses « tout à fait ») de +12 points - de 22% à 34%-, niveau le plus haut depuis le début du Baromètre. La principale raison invoquée reste, chez 74% des dirigeants d’ETI, l’amélioration de la productivité, toujours en tête depuis le 1er Baromètre.


2/ Un environnement juridique et fiscal qui ne se dégrade plus

Si la baisse de la fiscalité des entreprises apparait toujours comme le premier moteur d’amélioration de la compétitivité de l’entreprise pour 1 dirigeant d’ETI sur 2, on note un sentiment de stabilisation du poids global des taxes et impôts.
Pour la première fois depuis la vague 1 du Baromètre en septembre 2014, une vraie majorité des dirigeants d’ETI (57%) a le sentiment que ce poids s’est stabilisé (48%) et même qu’il est en baisse (9% des ETI). Ces résultats sont proches quel que soit le type d’ETI (taille/secteur/région). Par contre, environ 1 ETI sur 2, en particulier en régions (51% vs/40%) ainsi que dans le secteur Industrie/Construction (16% vs/8% pour les services) a le sentiment que les contrôles fiscaux/URSSAF sont plus fréquents, avec un durcissement des possibilités de dialogue et de négociation.


3/ Des dirigeants d’ETI plus dynamiques en termes d’investissement

83% des ETI (vs/77% vs/vague 4) estiment avoir une faculté suffisante d’autofinancement pour investir, et 79% estiment avoir une bonne capacité d’endettement. Dans ce contexte, les investissements repartent à la hausse. C’est désormais 58% des ETI (+8 points vs/vague 4) qui ont réalisé au moins une opération de financement en vue d’investir au cours des 12 derniers mois. Le CICE a contribué favorablement aux décisions d’investissement : 84% des ETI déclarent en avoir bénéficié au cours des 12 derniers mois avec une différence de 16 points entre l’Ile-de-France (73%) et les régions (89%).
Pour la première fois, ce n’est plus le renouvellement de l’appareil productif qui tient le haut du classement des priorités d’investissement, mais le recrutement et la formation pour 59% des ETI (+17 points vs/vague 4).

Selon les secteurs : si la production (principalement le renouvellement de l’appareil productif) reste la priorité N° 1 pour 65% dans le secteur industriel vs le marketing et la communication pour 58% des dirigeant d’ETI, les nouveaux indicateurs montrent une importance réelle accordée aux investissements liés à la transformation digitale : 38% des dirigeants d’ETI souhaitent y investir dans les 6 prochains mois plus particulièrement dans les grandes ETI (47% pour les ETI dont le CA est supérieur à 200M€) et dans les e-services (46%).


4/ Des difficultés à recruter, une réalité pour les ETI

1 ETI sur 2 rencontre des difficultés de recrutement, et ce quelle que soit sa taille. Une tendance un peu plus marquée dans l’industrie et en régions. Deux raisons principales invoquées : 61% des ETI éprouvent des difficultés à attirer les bons candidats dans leur localité et 59% à trouver des qualifications rares, pointues ou nouvelles (taux à 68% dans le monde des Services).

En termes
d’outils mis en place permettant d’associer les salariés à la compétitivité de leur entreprise :

- la tendance est à la hausse pour de la formation mis en place par 92% des ETI
- la Prévoyance : 91% vs/82% en mai 2015
- l’épargne salariale est mise en place dans 2 ETI sur 3 : 66%
- l’Epargne Retraite dans 1 sur 3 : 35%
- l’actionnariat salarié est toujours l’outil le plus nettement en retrait (23%), mais néanmoins plus présent dans les grandes ETI.

En termes de projection, 1 ETI sur 2 confirme la mise en place d’un plan de formation dans les 6 mois à venir.

https://www.amundi.fr


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