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Investir en Afrique nécessite d’anticiper le risque de liquidité sur les devises

Par Olivier Carrolaggi, responsable de la plate-forme de trésorerie internationale d’EBI - Groupe Ecobank.


Les difficultés d’accès à la liquidité peuvent potentiellement mettre en péril la pérennité de la présence d’une entreprise ou d’une ONG dans certains pays.

De nombreuses sociétés désireuses d’investir en Afrique Subsaharienne ont vu leur développement entravé faute de liquidités disponibles, en devises locales ou en dollars. Gérer ce risque doit donc s’avérer une préoccupation permanente.
En effet, l’accès à la liquidité dépend de la situation financière du pays et de la capacité de la banque centrale de ce dernier à fournir l’argent nécessaire à une entreprise qui investit localement. Dans certains Etats africains pénalisés par la chute des prix du pétrole, les réserves de change sont sous pression et les banques centrales conditionnent la distribution de liquidités à leurs ressources disponibles.
Pour autant, ces facteurs d’instabilité, qui sont à prendre en compte mais peuvent être anticipés, ne doivent pas dissuader les investisseurs internationaux de venir faire des affaires en Afrique. Les grandes banques occidentales ont tendance à se désengager du continent africain qui ne représente toujours que 4% du PIB mondial. Malgré les perspectives de croissance à moyen-long terme, certains dirigeants des pays développés n’ont pas conscience du potentiel économique de la zone et surestiment les risques associés à un investissement sur le continent.
Pour un client particulier, une entreprise ou une ONG, l’accès à la devise de certains pays implique d’avoir constitué au préalable un dossier fastidieux soumis aux autorités locales. Il est donc indispensable de pouvoir s’appuyer sur un intermédiaire au fait de ces procédures et qui prendra en main les démarches nécessaires à l’établissement de ce dossier.


Une plate-forme électronique couvrant 26 devises africaines

Ecobank traite chaque mois au moins 1,5 Mds$ d’ordres en provenance de ses clients et cote 26 devises africaines. Sa plate-forme électronique offre un niveau de transparence et de rapidité avantageux. Elle s’adresse à la fois à la clientèle internationale qui fait du commerce en Afrique et à la clientèle locale qui a des besoins de liquidités pour ses activités internationales, y compris entre pays africains. L’avantage de cette plate-forme est ainsi de pouvoir accompagner les entreprises et ONG installés dans plusieurs pays d’Afrique.
La couverture géographique globale d’Ecobank dans 33 pays africains, combinée à un réseau unique de 125 banques africaines partenaires, lui permet d’être en mesure de garantir une présence complète, y compris dans les zones les plus compliquées du continent, au Burundi ou en République Centrafricaine, par exemple. Lors du déclenchement de l’épidémie d’Ebola, son implantation a permis aux ONG installées au Sierra-Léone, Guinée-Conakry et Libéria de faire face à l’urgence et de continuer à payer leur personnel.

http://www.ecobank.com/


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