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Les marchés immobiliers résidentiels européens fragiles mais prêts pour la reprise

Spécialiste de l’immobilier en Europe, ERA publie sa nouvelle étude sur le logement dans 11 pays où le réseau est présent, ainsi qu'une synthèse du parc résidentiel dans les 28 pays de l’UE.


1/ Les marchés en reprise

Pays-Bas : les prix restent stables ou en légère baisse. A Amsterdam toutefois, les prix ont sensiblement augmenté en 2014 et atteignent 3 414€/m² (+2,1% sur 1 an).

Portugal
: après une période difficile de 6 ans liée à la crise économique, le secteur de l’immobilier résidentiel commence à redémarrer. Porto, avec un prix moyen de 860€/m², est l’une des villes historiques les moins chères d’Europe.

République tchèque
: en 2014, la production de logements neufs a progressé de 10% par rapport à 2013. Le marché résidentiel tchèque poursuit sa progression. Le prix au mètre carré est de 831/m² en moyenne dans le pays.

Turquie : si le pays ne fait pas partie à proprement parler de l’Europe, le réseau ERA y est présent. C’est aujourd'hui le pays qui connaît le marché immobilier le plus dynamique. La forte demande de logements résultant d’une progression démographique, ajoutée à un taux de croissance économique de 3% et à une politique favorable à l’immobilier, a poussé les prix de l’ancien à la hausse et boosté la production de logements neufs.


2/ Les marchés stabilisés

Allemagne : depuis 2011, un marché à deux vitesses se dessine : dans les grandes villes, on remarque une hausse des transactions et des prix ; dans les plus petites villes et les zones rurales, on note une stabilité, voire une contraction des volumes de
ventes et des prix.

Autriche : le pays ne manque pas de logements et ceux-ci sont de bonne qualité. Le marché immobilier autrichien n’a pas été trop affecté par la crise financière internationale, mais souffre encore aujourd’hui d’une conjoncture économique interne difficile.

Belgique
: la Belgique n’a pas assez de logements. Le parc locatif s’avère insuffisant dans les grands centres urbains, et notamment à Bruxelles. 

France : Dans l’immobilier existant, les transactions se sont un peu repliées (707 000 ventes, soit -2,3%) mais les prix ont fait mieux que résister en moyenne nationale (+1,40%). Cette statistique cache toutefois une forte disparité entre les zones tendues et les autres...

Suède : L’insuffisance de l’offre dans le neuf entraîne une pression sur l’existant : en 2014, les délais de vente ont été les plus courts de l’Union (45 jours) et les prix ont augmenté de 5%. Pour calmer la surchauffe des marchés du logement, le gouvernement suédois a décidé un plan de relance de la construction neuve en mars 2015, avec l’objectif de produire 15 000 logements supplémentaires par an à partir de 2016.


3/ Les marchés fragilisés

Suisse : 2014 a été marquée par un apaisement avec une stabilité des transactions et des prix. Début 2015, il semble que la longue phase de stabilité touche à sa fin. 

Bulgarie : le pays souffre d’une qualité médiocre de son parc immobilier : l’insalubrité et la vacance touche 1,2 de logements, soit 30% du parc. Malgré les plans d’aide de l’État lancés en 2011, encore 44,9% de la population n’ont pas les moyens de chauffer. Confrontée à une baisse de population et au besoin de rénovation massive de son parc, la Bulgarie s’enfonce encore un peu plus dans la crise et la construction de logements neufs n’a fait que baisser depuis 5 ans (9 250 en 2013 contre 22 058 en 2009)

Deux pays en évolution opposée

Espagne : en 2006, la seule Province de Madrid avait mis en chantier plus de logements que la France et l’Allemagne réunies ! Mais la crise financière mondiale de 2008 a fait crever la bulle immobilière espagnole et la correction a été sévère : le nombre de permis de construire délivrés sur une année est passé de près de 730 000 en 2006, année du pic, à moins de 78 000 en 2011, soit quasiment dix fois moins. Dans le même temps, les prix ont subi une forte chute. Alors qu’ils avaient doublé entre 1997 et 2007, ils ont baissé de plus de 30% entre 2008 et 2013.

Grèce : Pays de 10,904 millions d’habitants pour 6,38 millions de résidences principales, la Grèce a un ratio de 585  logements pour 1000 habitants. C’est le plus élevé des 23 pays de l’Union, en raison du nombre de résidences secondaires. L’offre est pléthorique (250 000 biens ne trouveraient pas preneur aujourd’hui) tandis que la demande reste faible. Conséquence, les délais de vente atteignent 9 mois en moyenne. L’indice des prix des loyers a également été négatif pour la 3ème année consécutive. Par ailleurs, la population des sans-abri en Grèce a augmenté de 25% entre 2009 et 2011.

http://www.erafrance.com/


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