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L’emploi dans la banque : la crise est derrière !

Baromètre Emploi/Banque publié par Hudson*, spécialiste du recrutement de dirigeants, cadres et experts.  


1/ Le marché de l’emploi bancaire en France

Avec des résultats largement positifs en 2013, si les plus grands acteurs du secteur bancaire sont unanimes pour dire que la crise est derrière eux, ils ne prévoient pas de réelle reprise du marché du recrutement avant 2015.
En termes d'emplois, le solde net du secteur a baissé en 2012 et 2013 : la majorité des départs à la retraite n'ont pas été remplacés, les banques cherchant à réduire leurs coûts de structure en période de restriction. « C'est l'une des raisons pour laquelle le recrutement externe a été divisé par 2 entre 2007 et 2013 » explique Jean-Paul Brette, Directeur Banque, Finance et Assurance chez Hudson avant d'annoncer que « 2014 devrait rester encore calme ».
Même si en moyenne, le secteur compte toujours 15 000 recrutements par an dont 3 000 à 4 000 cadres principalement pour des postes de débutants et d'experts.

 

2/ Les secteurs de la banque

La banque de détail draine 70% des emplois. Vient ensuite la banque de financement et d'investissement (BFI) avec 16%,  puis la banque privée et la gestion d'actifs financiers ; les services financiers spécialisés qui regroupent le crédit à la consommation, le crédit immobilier, l'affacturage, l'épargne salariale...

 

3/ Débutants : 60 à 70% des postes recherchés

Même si les 2/3 des recrutements concernent des professionnels débutants ou dotés d'une première  expérience, la part des profils confirmés s'élèvent et représentent près de 25% des embauches contre 15% il y a 10 ans.
50% des recrutements concernent des Bac +2/3, souvent en alternance dans le cadre des études - BTS Banque et Licence professionnelle bancaire. Ces profils vont être formés pour devenir des talents qui évolueront à terme à d'autres postes, filiales, pays au sein du Groupe. Généralement, ils assurent les métiers de contact dans la banque de détail et les centres de relation client. À noter qu'il faut avoir une réelle appétence pour la vente et le conseil pour exercer ces fonctions soumises à des objectifs forts. 
Les Bac+5 (Master 2), sont recrutés en tant qu'analystes, assistants chargé d'affaire dans les BFI mais aussi à des postes de juristes contentieux, dans la comptabilité ou encore en consolidation. Les plus talentueux peuvent rejoindre l'Inspection Générale en premier poste par voie de concours externe ou en interne en 2e ou 3e poste.

 

4/ Experts : 2 000 cadres confirmés recrutés par an

Avec 10 ans d'expérience et une pratique courante de l'anglais, ces profils sont recherchés pour différentes organisations. Tout d'abord par les banques émergentes (Qatar, Chine, Brésil, Afrique...) qui s'intéressent à leurs compétences pour s'implanter en France. On les retrouve très souvent dans des fonctions de coverage auprès des grandes entreprises. Mais également pour toutes les organisations qui veulent renforcer leurs structures commerciales d'expertises : spécialistes produits (Trade, PCM), sales dans l'Asset Management, banquiers privés, managers d'équipes commerciales... Enfin dans les fonctions supports très recherchées comme : l'audit, la conformité...

Faire carrière dans la banque reste une réalité

« À cela peuvent s'ajouter toutes les nouvelles fonctions liées au digital e-marketing, community manager, l'international, le réglementaire, les technologies avec le paiement par téléphone mobile par exemple et enfin les nouveaux entrants comme ''la banque sans banque'' avec le compte Nickel » précise Jean-Paul Brette.

 

Il y a 30 ans, on faisait carrière dans la Banque...

… et cela n'a pas changé ! Ce schéma existe, il est même plus que d'actualité. En cause : les compétences qui sont difficilement transposables à d'autres secteurs d'activité. Évoluant dans un cadre spécifique (réglementaire, comptable...), ils sont dotés d'un savoir-faire qui peut surtout se valoriser dans le même secteur d'activité. À une exception près, l'Assurance qui offre à ces professionnels des passerelles d'évolution (notamment vers les Mutuelles).
« Rappelons qu'on compte en France, cinq grands groupes majeurs sur le marché bancaire et que naturellement ils trouvent leurs talents en interne. La mobilité interne fait partie de leur ADN depuis longtemps », explique Jean-Paul Brette avant d'ajouter que « la différence réside dans le fait que l'internationalisation des groupes offre aujourd'hui aux professionnels du secteur des mobilités à l'étranger ».


*Accéder au Baromètre Hudson

www.datapressepremium.com/rmdiff/2009312/BarometreHudsonMars2014.pdf


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