Selon le nouveau Baromètre
Packlink, 42% des Français réduisent leur consommation en ligne face à la
hausse du coût de la vie.
L’inflation et la perte
de pouvoir d’achat comptent parmi les facteurs qui transforment la manière dont
les consommateurs français achètent en ligne. En France, de plus en plus de
consommateurs ajustent leurs habitudes à la réalité économique : ils
consomment moins, privilégient des produits plus accessibles, profitent
davantage des promotions disponibles ou se tournent vers des articles de
seconde main. Ce nouveau paradigme, stimulé à la fois par l’augmentation du
coût de la vie et par les réalités logistiques du e-commerce, révèle un
changement net dans la psychologie du consommateur. Packlink, leader européen
en solutions e-commerce, dévoile ses premiers enseignements sur les
comportements des consommateurs en ligne dans un monde en mutation.
Les prix compétitifs ne
suffisent plus
Selon le nouveau « Baromètre
Packlink : Les consommateurs en ligne dans un monde en mutation », le prix
n’est désormais plus le principal facteur déterminant dans la décision d’achat.
Le rapport indique que 42% des Français affirment qu’ils préfèrent tout
simplement acheter moins fréquemment, ce qui relève de la nécessité d’adapter
leur consommation aux circonstances actuelles. C’est un chiffre qui dépasse
légèrement la moyenne européenne qui est situé à 33%.
Afin de s’adapter à la
hausse des prix, 36% des répondants choisissent des produits moins chers ou
plus pratiques et près de trois Français sur 10 recherchent des réductions,
promotions ou options de seconde main pour faire face à la situation actuelle.
Tandis que 15% des
répondants déclarent qu’ils privilégient les achats sur Internet pour trouver
de meilleurs prix, seulement 8% des consommateurs affirment ne pas avoir
modifier leurs habitudes de consommation.
Les enjeux logistiques
renforcent l’intérêt pour les produits européens
Le rapport révèle
également que, au-delà des changements liés au coût de la vie, la logistique,
la disponibilité des stocks et les frais de douane influencent directement les
décisions d’achat des français, qui privilégient davantage les produits fabriqués
localement ou dans l’Union européenne.
Ainsi, une large
majorité des répondants (58%) reconnaissent que ces aspects logistiques jouent
un rôle déterminant dans leurs décisions d’achat. 31% des personnes interrogées
affirment préférer fortement les produits européens pour éviter les problèmes
de livraison, les retards ou les coûts supplémentaires liés aux droits de
douane, et 27 % se voient en quelque sorte influencés par ces risques.
En parallèle, 18%
déclarent que les difficultés logistiques n’influencent que très peu leurs
décisions, et 14% achètent sans tenir compte de l’origine du produit.
Les différences
générationnelles dans les habitudes de consommation
En analysant les
résultats par génération, on observe que les Millennials sont les plus
susceptibles d’acheter moins fréquemment (34%), suivis de près par la
Génération X et les Boomers (33% chacun), puis par la Génération Z (32%).
En ce qui concerne le
choix des produits plus économiques ou pratiques, la Génération Z arrive en
tête, avec 47% des répondants qui privilégient cette option. À l’inverse, la
Génération X est la moins encline à ce choix (35%). Les Boomers, quant à eux,
se distinguent par une plus forte tendance à acheter en ligne pour trouver de
meilleurs prix (25%).
Les pénuries de
produits, les droits de douane ou encore les retards de livraison représentent
également des contraintes importantes pour les consommateurs de la Génération Z : 38% d’entre eux estiment que certains aspects
logistiques ou commerciaux influencent leur décision d’achat. Ils sont suivis
de près par les Millenials (37%), puis par la Génération X (35%), et les
Boomers (25%).
Conclusion d'Axelle Fossier, Responsable des ventes pour l'UE, High Velocity chez Auctane, maison mère de la filiale Packlink : « Dans la conjoncture actuelle, les entreprises cherchent à comprendre toujours plus finement la psychologie du consommateur : ses besoins, ses motivations, mais aussi les contraintes auxquelles il fait face tout au long du processus d’achat. Nous avons lancé ce Baromètre en cette fin d’année afin d’apporter une vision plus claire dans un contexte en constante évolution et d’aider les entreprises à aligner plus efficacement leurs offres et leurs produits avec les attentes des consommateurs ».


