La startup Wastetide alerte sur
l’explosion des déchets électroniques.
À l’occasion de la
Semaine Européenne de la Réduction des Déchets, Wastetide publie une étude
mondiale sur les déchets des datacenters, réalisée à partir de données
exclusives, collectées sur 30 data centers répartis sur 5 pays (Etats-Unis,
Chine, Japon, France, Allemagne, Royaume Uni). Les données collectées montrent
une croissance exponentielle du volume de déchets électroniques, un flux encore
mal identifié et peu valorisé.
Une sobriété numérique
qui passe par la bonne identification des déchets
Wastetide dévoile deux
grandes tendances :
• La transition
énergétique conduit les industriels à produire des équipements plus gourmands
en minerais et en composants électroniques
• L’adoption massive
des IA génératives accélère les cycles d’obsolescence des équipements
électroniques de pointe
Cette explosion des
volumes de déchets est un enjeu économique relativement peu pris en compte par
les opérateurs de datacenters et les industriels, alors même que la valeur
marchande des déchets recyclables des seuls datacenters avoisinera les 10
milliards de dollars en 2030. L’essentiel de cette valeur est aujourd’hui
détruite en raison de l’absence de valorisation des déchets électroniques, ou
bien captée par les entreprises gestionnaires de déchets.
L’empreinte carbone des
déchets des datacenters est également amenée à croître, au point de représenter
l’équivalent CO₂ de 50 000 aller-retours Paris New York.
Un outil utilisé au
quotidien
Pour affronter cette
“vague de déchets” (Wastetide), l’entreprise a développé une solution
révolutionnaire, protégée par un brevet européen, déployée en un an auprès de
data centers ou de clients industriels prestigieux comme Renault ou Air France
Industries. Plus de 2 000 utilisateurs réguliers se servent aujourd’hui de
l’application développée par Wastetide pour identifier un déchet à partir d’une
photo, estimer sa valeur et mesurer le CO₂ évité en cas de
recyclage.
Selon Nicolas Brien, CEO de Wastetide : « Les déchets sont à la fois un impensé de la révolution IA et un angle mort de la transition énergétique. La valeur du déchet électronique reste encore largement
sous-estimée dans l’industrie. Notre priorité est de fournir un outil
simple pour mieux l’identifier et aider les industriels à le valoriser
localement. Les industriels doivent réaliser qu’ils sont assis sur de
véritables “mines urbaines”, avec parfois des poubelles qui contiennent des
matériaux dont la qualité est meilleure que n’importe quel minerai brut. La
mission de Wastetide sera accomplie le jour où tous nos clients arrêteront
d’employer le mot “déchets” et commenceront à parler de “matières secondaires.
»
Une technologie déjà
adoptée par plusieurs industriels et soutenue par des investisseurs
internationaux
Wastetide accompagne
aujourd’hui 12 entreprises, dont Renault, Air France et Siemens.
La startup a levé 1 million d’euros auprès d’investisseurs internationaux : Techstars (Boulder, Colorado), Loyal VC (Toronto) et EIT Raw Materials (Berlin) parient ainsi sur Wastetide pour développer la première IA de détection de la valeur des déchets industriels à la source.


