Serge Papin, Ministre des Petites et moyennes entreprises, du
Commerce, de l'Artisanat,
du Tourisme et du Pouvoir d'achat, reprend les
positions des intercommunalités.
Alors que se tenait aujourd’hui le conseil national du commerce au ministère de l’Économie, Intercommunalités de France et France urbaine se félicitent des annonces de Serge Papin, ministre de l’Économie.
L’instauration plus souple de la taxe sur
les friches commerciales ainsi que le déploiement de nouveaux manageurs de
centre-ville, notamment à l’échelle intercommunale, correspondent à des
propositions portées par les deux associations d’élus depuis plusieurs années.
Les élus locaux saluent également l’augmentation du financement annoncée des
foncières de redynamisation commerciale à hauteur de 100 millions d’euros.
Les associations d’élus
plaident depuis de nombreuses années pour que les collectivités bénéficient de
davantage de leviers pour mener leurs politiques d’aménagement commercial, et
de moyens financiers et humains pour répondre aux grands enjeux auxquels sont
confrontés nos territoires en matière de commerce.
Alors que les commerces
de proximité sont de plus en plus concurrencés par des enseignes
extra-européennes avec des risques tant pour le consommateur que pour
l’environnement, Intercommunalités de France et France urbaine se réjouissent
que le ministre les ait entendues, en déployant plus habilement des dispositifs
qui ont fait leur preuve.
Intercommunalités de
France et France urbaine rappellent que l’intercommunalité, qui correspond au
bassin de vie, est l’échelon pertinent pour penser et mettre en œuvre des
politiques de commerce équilibrées et dans une logique de non-concurrence entre
communes d’un même territoire, notamment entre périphéries et centres-villes.
C’est d’ailleurs la
logique retenue par le Sénat dans son rapport sur Petites villes de demain, qui
propose d’étendre et piloter le programme à l’échelle intercommunale pour
davantage d’efficacité, comme le demandent Intercommunalités de France et
France urbaine.
Les deux associations
se tiennent à la disposition du ministre pour approfondir ces propositions et
expérimenter leur mise en œuvre, réitérant à ce titre leur demande
d’expérimentation d’un encadrement des loyers commerciaux sur les territoires
volontaires.
Les élus locaux espèrent désormais que ces annonces ne seront pas contredites par le projet de loi de finances qui met lourdement et injustement à contribution les collectivités. L’ambition partagée entre les élus locaux et le Gouvernement de réinventer le modèle d’aménagement commercial de notre pays ne pourra être concrétisée sans moyens financiers à la hauteur.


