À l’approche de la Semaine européenne de la réduction des déchets, qui se tiendra du 16 au 24 novembre sur le thème « Manger mieux, gaspiller moins », Atypique dévoile les enseignements de son livre blanc « Les déclassés : une filière d’avenir ».
Fruit d’une année d’enquête menée auprès de plus de 150
acteurs de la filière, cette étude met en lumière un levier encore
sous-exploité : la valorisation des fruits et légumes déclassés.
Chaque année en France, le gaspillage à la production représente 32% des pertes alimentaires totales, soit 1,1 million de tonnes de fruits et légumes gaspillés et un manque à gagner estimé à 2 milliards d’euros pour les producteurs. Pourtant, la solution est déjà dans les champs : ces fruits et légumes
« hors normes », trop petits,
biscornus ou en excédent, peuvent être valorisés et devenir un atout majeur de
la transition alimentaire.
Le livre blanc d’Atypique s’appuie sur deux enquêtes complémentaires : l’une menée auprès de
50 producteurs partenaires, l’autre auprès de plus de 100 professionnels de la
restauration. L’objectif : mettre en lumière les réalités du terrain,
identifier les freins, les leviers d’adhésion et démontrer que le déclassé peut
s’imposer comme un modèle de durabilité à part entière.
Les résultats révèlent
un constat frappant : plus d’un tiers des producteurs ne récoltent pas leurs
fruits et légumes déclassés, faute de marché pour les écouler.
Ces produits, pourtant
parfaitement consommables, sont souvent laissés au sol simplement parce qu’ils
ne correspondent pas aux standards des circuits traditionnels. En moyenne, près
des trois quarts des fruits et la moitié des légumes écartés ne sont ainsi
jamais cueillis
Pourtant, lorsque des
solutions de valorisation existent, la dynamique s’inverse : les pertes
diminuent, les revenus progressent et les pratiques évoluent.
Selon l’enquête, 80%
des producteurs concernés constatent une hausse de leurs revenus et 66%
adaptent leurs méthodes pour mieux valoriser ces produits « hors normes ». Le
déclassé devient alors bien plus qu’une solution anti-gaspi : c’est une
véritable source de revenus et de reconnaissance du travail agricole.
Côté restauration, la
tendance se confirme.
La grande majorité des professionnels estime que l’utilisation de produits
déclassés améliore l’image de leur établissement et renforce leur engagement
durable. Ces produits leur permettent aussi de répondre plus facilement aux
exigences réglementaires tout en réduisant leurs coûts d’approvisionnement :
jusqu’à près de 20% d’économies en moyenne. Les restaurateurs qui les utilisent
soulignent la qualité et la fraîcheur des produits, plébiscités par leurs
convives, et sont nombreux à les recommander à leurs pairs.
Pour Simon Charmette,
Président d’Atypique,
« Ce livre blanc vient confirmer une conviction forte : les fruits et
légumes déclassés ne sont pas une alternative de secours, mais une solution
d’avenir. En les valorisant, on agit concrètement pour manger mieux tout en
limitant les pertes à la source. On soutient les revenus agricoles et on
redonne du sens à chaque assiette servie. »
Derrière cette
dynamique, un acteur s’impose : Atypique, premier grossiste français
spécialisé dans les fruits et légumes déclassés, de saison et français.
L’entreprise agit à la fois en amont, en achetant directement aux producteurs
leurs produits écartés pour leur redonner de la valeur, et en aval, en
accompagnant les restaurateurs dans leur transition durable et dans le respect
des lois comme EGAlim. En structurant une filière encore inexistante, Atypique
relie producteurs et restaurateurs professionnels tout en garantissant qualité,
traçabilité et régularité.
À travers son livre blanc, Atypique invite les acteurs publics, les collectivités et les professionnels de la restauration à repenser leurs approvisionnements et à considérer le déclassé non plus comme un rebut, mais comme une ressource stratégique.
En redonnant leur juste place à ces produits « hors normes », mais tout aussi savoureux et qualitatifs, c’est toute la chaîne alimentaire qui peut s’engager vers un modèle plus durable, plus juste et plus résilient. Car « manger mieux, gaspiller moins », c’est aussi redonner de la valeur au bon produit, quelle que soit sa forme.


