Connexion
/ Inscription
Mon espace
Initiatives
ABONNÉS
Partager par Linked-In
Partager par Xing
Partager par Facebook
Partager par email
Suivez-nous sur feedly

[Initiatives] Création de l’EDIC Digital

La Commission européenne a approuvé la création de l’EDIC Digital Commons (European Digital Infrastructure Consortium), un nouveau cadre européen qui permettra aux États membres de concevoir, déployer et gérer ensemble des infrastructures numériques transfrontalières, dotées d’une gouvernance partagée et d’une personnalité juridique propre.

 

Avec cette initiative, la France, l’Allemagne, les Pays-Bas et l’Italie engagent la construction d’un modèle européen de coopération et d’investissement dans les communs numériques, au service d’un numérique ouvert, compétitif et souverain, fidèle aux valeurs européennes.

 

Stéphanie Schaer, directrice interministérielle du numérique (DINUM), explique : « L’EDIC Digital Commons incarne une ambition commune : bâtir ensemble les fondations d’un paysage numérique européen fort, ouvert et durable. Il traduit un élan collectif qui donnera à l’Europe la capacité d’agir et d’innover par elle-même. La France s’engage avec enthousiasme et détermination dans cette nouvelle coopération, qui favorisera l’émergence de nos champions européens. »

 

Alors que plus de 80% des technologies et infrastructures numériques utilisées en Europe proviennent encore de fournisseurs non-européens, l’EDIC Digital Commons marque une étape décisive : mutualiser les ressources et les expertises des États membres pour développer des alternatives ouvertes, interopérables et durables.

 

Thomas Jarzombek, secrétaire d’État parlementaire, ministère fédéral de la Transformation numérique et de la Modernisation de l’administration allemande, poursuit : « Avec l’EDIC Digital Commons, l’Allemagne rejoint pour la première fois un consortium européen d’infrastructures numériques. C’est un signal fort pour l’avenir numérique de l’Europe. Ensemble, nous renforçons la souveraineté numérique européenne, promouvons les technologies ouvertes et bâtissons une infrastructure commune fondée sur nos valeurs, afin que l’Europe puisse façonner son avenir numérique en toute autonomie. L’Agence pour les technologies souveraines et le Centre pour la souveraineté numérique de l’administration publique (ZenDiS) apporteront leur expertise. »

 

Selon Serafino Sorrenti, Chef du Secrétariat technique auprès du Sous-secrétaire à l’Innovation d’Italie, Alessio Butti : « L’EDIC Digital Commons est le pont européen qui permettra de passer de l’expérimentation à l’industrialisation. Nous co-investirons dans des solutions ouvertes et mutualisées
- IA, cloud, cybersécurité, géomatique - qui favoriseront l’interopérabilité, réduiront les coûts pour les administrations et créeront des opportunités de marché pour les PME européennes. Le message est clair : l’Europe peut construire, maintenir et gouverner des infrastructures numériques critiques selon ses propres règles, au service de l’intérêt général. Nous sommes très fiers que l’Italie ait été une force motrice derrière cette initiative. »

 

 

Accélérer le développement des communs numériques stratégiques pour enforcer l’autonomie européenne

 

« Grâce à l’EDIC Digital Commons, nous pouvons unir nos forces, faire grandir les alternatives open source et donner aux gouvernements européens les moyens d’agir en toute autonomie. », commente

Art de Blaauw, Chief Information Officer (CIO) de l’administration centrale des Pays-Bas

 

L’EDIC Digital Commons introduit une nouvelle manière de coopérer en Europe.

Il crée une interface entre acteurs publics et privés pour rapprocher l’offre et les besoins en matière de solutions numériques, et aider les entreprises technologiques européennes à concevoir des solutions adaptées aux besoins des utilisateurs Européens.

 

Ses objectifs :

•   proposer des alternatives ouvertes dans des domaines clés comme l’intelligence artificielle, le cloud, les outils collaboratifs, la cybersécurité, la géomatique ou les réseaux sociaux ;

•   renforcer l’écosystème européen en mobilisant les communautés techniques, académiques, publiques et privées ;

•   mettre en place un mécanisme de financement durable pour soutenir la production, la maintenance et la diffusion de ces communs à l’échelle européenne ;

•   encourager leur adoption par les administrations, les entreprises et les citoyens.

 

Une dynamique ouverte et collective

Portée par quatre États fondateurs : la France, l’Allemagne, les Pays-Bas et l’Italie, l’initiative s'élargit déjà. Le Luxembourg, la Slovénie et la Pologne y participent désormais en tant qu’observateurs.

 

Le lancement officiel est prévu le 11 décembre, à La Haye.

Lire la suite...


Articles en relation