L'enquête
mondiale du Diligent Institute, en partenariat avec Wilson Sonsini et
NetSuite, menée auprès de 233 dirigeants et professionnels de la gouvernance,
révèle que les entreprises restent mal préparées aux transactions financières
majeures.
Seulement 5,7 sur 10
ont confiance en leur capacité à gérer ce type d’opération.
Parmi les principaux
freins identifiés :
le manque de ressources (56%), l’incertitude économique (35%) et l’absence
de personnel expérimenté (28%).
Face à ces défis, près
de la moitié des organisations ont retardé des accords, tandis que 40% ont
renforcé leur diligence raisonnable et 46% ont ajusté leurs modèles financiers.
Alors que seulement 6%
des entreprises interrogées considèrent les fusions-acquisitions comme une
priorité stratégique, l’étude montre que la majorité adopte une approche
prudente dans un contexte économique et géopolitique incertain.
L’adoption de l’IA dans les processus transactionnels reste précoce, avec seulement 5% des répondants qui déclarent l’utiliser.
Conclusion de Gaetan Front Directeur commercial France et Luxembourg chez Diligent : « Dans un environnement
européen marqué à la fois par un durcissement réglementaire comme le RGPD, NIS2
et par des incertitudes géopolitiques persistantes, les entreprises françaises
et européennes doivent faire preuve d’une agilité accrue pour mener à bien
leurs opérations de croissance externe.
Les organisations
ralentissent leurs opérations de fusions et acquisitions afin de réduire les
risques. La France et l’Union européenne ne font pas exception ; les
acteurs du marché doivent composer avec une volatilité accrue et une exigence
croissante de transparence.
Ces résultats rappellent qu’au-delà de la conjoncture mondiale, ce sont la préparation et la capacité d’anticipation qui feront la différence. Pour améliorer leur préparation aux transactions, les entreprises doivent se concentrer sur trois domaines clés : améliorer la communication et la supervision au sein du conseil d'administration, clarifier les rôles et les responsabilités liés aux transactions et moderniser leur infrastructure technologique de gouvernance. En relevant ces défis et en adoptant les meilleures pratiques, les entreprises peuvent se préparer efficacement aux transactions et optimiser leur valeur.»


