À l’occasion du Salon Equip Auto 2025, qui fête ses 50 ans, Opisto publie son baromètre annuel réalisé avec OpinionWay sur les pièces automobiles d’occasion.
L’édition 2025 confirme la fragilité budgétaire des automobilistes français,
dont une majorité reporte ou renonce à certaines réparations, quitte à mettre
en jeu leur sécurité. Dans ce contexte, l’attrait pour les pièces automobiles
d’occasion s’accroît fortement : 77% des Français se disent désormais prêts à y
recourir, contre 66% en 2024, mais l’offre proposée par les professionnels
reste encore en retrait.
Les chiffres à retenir -
Baromètre Opisto 2025
▪ 58% des automobilistes ont déjà reporté une réparation pour raisons financières (+12 points pixee en
un an).
▪ 42% continuent à
rouler avec un véhicule nécessitant une réparation, y compris sur des organes
de sécurité.
▪ 77% des Français se
disent prêts à acheter des pièces automobiles d’occasion (+11 points vs 2024).
▪ Pourtant, seuls 28%
déclarent que leur garagiste leur a proposé cette alternative, malgré
l’obligation légale.
Le coût des réparations
: un frein majeur à l’entretien automobile
En 2025, le budget automobile reste au cœur des préoccupations. Les Français placent en tête de leurs attentes des prix clairs et justes, cités par 88% d’entre eux, soit une progression de 5 points par rapport à l’an dernier. Face à la hausse continue des coûts, beaucoup adoptent des comportements contraints : 58% des automobilistes ont déjà reporté une réparation, un chiffre en forte hausse (+12 points en un an), et 45% déclarent qu’ils pourraient y renoncer purement et simplement.
Plus grave encore, 42% reconnaissent avoir roulé au cours des douze
derniers mois avec un véhicule nécessitant une réparation, parfois sur des
éléments de sécurité essentiels comme les freins, l’éclairage ou la direction.
Ce phénomène est particulièrement marqué chez les plus jeunes – 60% des 18-24
ans – et chez les foyers modestes (55%), soulignant la fragilité de ces publics
face au coût de l’entretien.
Des automobilistes
exigeants sur la qualité et la garantie
Si la question du prix
reste centrale, elle ne suffit plus à convaincre. Les automobilistes expriment
désormais des exigences fortes de fiabilité et de transparence, qu’ils
appliquent aussi aux pièces de réemploi : 52% citent la garantie des
réparations et 50% la qualité des pièces utilisées comme critères essentiels.
L’accompagnement client – accueil, conseils, suivi – gagne lui aussi en
importance, jugé primordial par 83% des répondants, soit 4 points de plus qu’en
2024. Autrement dit, les pièces d’occasion ne sont plus tolérées comme une
solution de second choix : elles doivent être proposées avec le même sérieux,
les mêmes garanties et la même transparence que les pièces neuves.
Les pièces d’occasion :
une solution crédible qui gagne du terrain
Dans ce contexte de
contrainte budgétaire et de quête de fiabilité, les pièces d’occasion
s’imposent comme une alternative crédible. Le baromètre 2025 enregistre une
progression nette de leur acceptation : 77% des Français se disent prêts à en
acheter, soit 11 points de plus que l’an passé.
Cet engouement est
encore plus fort chez ceux qui ont déjà dû reporter des réparations coûteuses,
dont 85% se déclarent favorables à cette option. La connaissance de
l’obligation légale pour les garagistes de proposer des pièces de réemploi
s’accroît également : 71% des automobilistes la connaissent désormais, contre
65% en 2024. Pourtant, seuls 28% affirment s’être vu proposer effectivement
cette alternative dans un garage. Ce décalage entre la demande et l’offre
suscite de nouvelles pratiques : près d’un automobiliste sur deux déclare qu’en
l’absence de proposition, il agirait autrement, en changeant de professionnel
(28%) ou en achetant lui-même sa pièce pour la faire monter (21%).
Ces résultats
soulignent un enjeu central : si les automobilistes sont prêts à recourir
massivement aux pièces de réemploi, c’est à condition qu’elles leur offrent le
même niveau de sécurité et de fiabilité que les neuves. C’est précisément
l’engagement d’Opisto depuis quinze ans : ne mettre en circulation que des
pièces issues de centres agréés, testées, contrôlées et garanties de 3 à 24
mois. En établissant ce standard, l’entreprise a permis au réemploi de gagner
en crédibilité et d’installer progressivement la confiance des automobilistes.
« Ce baromètre illustre ce basculement : les pièces automobiles d’occasion ne sont plus perçues comme un choix par défaut, mais comme une solution légitime et attendue. Cette évolution n’est possible que grâce au travail de professionnels qualifiés qui assurent leur qualité et leur traçabilité. Depuis quinze ans, nous œuvrons chez Opisto pour rendre cet accès simple et sûr, afin que le réemploi s’installe durablement comme une pratique de confiance », souligne Laurent Assis-Arantes, co-fondateur et dirigeant d’Opisto.


