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[Tribune] Projet de loi de finances 2026 : un tournant entre rigueur budgétaire et verdissement fiscal

L’analyse de Noun Partners, cabinet de gestion de patrimoine indépendant.

 

Présenté au Conseil des ministres, le projet de loi de finances 2026 marque une nouvelle étape dans la stratégie budgétaire du gouvernement : rationaliser, verdir et moderniser la fiscalité française.

 

Parmi les mesures phares, la création d’une taxe sur le patrimoine financier des holdings patrimoniales promet de faire débat. Cette mesure, inédite, soulève déjà des interrogations sur sa constitutionnalité et sur son impact potentiel sur les structures familiales et d’investissement.

 

Les contributions exceptionnelles sur les hauts revenus et les bénéfices des grandes entreprises seraient prorogées, tandis qu’un nouvel abattement forfaitaire pour les retraités serait introduit. L’objectif affiché : élargir l’assiette, sans creuser davantage les inégalités fiscales.

 

Le texte entend également rationaliser les dépenses fiscales, réviser certains régimes spécifiques

(TVA, Madelin, dispositifs agricoles et solidaires) et poursuivre la dématérialisation des échanges avec l’administration, notamment à travers la généralisation de la facturation électronique d’ici 2026.

 

Mais le virage le plus net se joue sur le terrain environnemental. Véhicules, transports, énergies de chauffage, déchets, photovoltaïque : la fiscalité se verdit à grande échelle. Ce PLF assume une logique de transition écologique, où l’impôt devient un levier d’adaptation plutôt qu’un simple instrument budgétaire.

 

Derrière la technicité des articles, une conviction émerge : la soutenabilité budgétaire passera par la transformation écologique.

 

Les entreprises, elles, devront intégrer cette nouvelle donne dans leurs arbitrages financiers et stratégiques.

 

Chez Noun Partners, nous voyons dans ce PLF 2026 un signal clair : la fiscalité française entre dans une ère de rationalisation sélective et de transition assumée. Les acteurs économiques n’ont plus le choix que de s’y adapter — ou de prendre le risque d’être dépassés.

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