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[Initiatives] Clôture du premier Choiseul Africa Summit en Afrique de l’Est : un appel fort pour une alliance public-privé constructive

Une nouvelle édition du Choiseul Africa Summit s’est tenue pour la première fois en Afrique
de l’Est.


Cet événement, porté par Choiseul Africa, présidé par Pascal Lorot, en partenariat avec la Kenya Private Sector Alliance (KEPSA) dirigée par Carole Kariuki, et soutenu par AXIAN Group, l’African Guarantee Fund, Bpifrance, Holiday Inn Nairobi Two Rivers et le Two Rivers International Finance & Innovation Centre (TRIFIC), ce Summit a confirmé son rôle de catalyseur pour la transformation du continent.

 

Cette séquence a marqué une étape historique en réunissant plusieurs centaines de dirigeants économiques, institutionnels et politiques d’Afrique et d’Europe, unis par une ambition commune : accélérer la transformation de l’Afrique par l’investissement, l’innovation et la coopération.
Le TRIFIC SEZ (Zone Économique Spéciale) a notamment présenté son rôle stratégique dans l’attractivité du Kenya pour les investisseurs.

 

S.E. Dr. Musalia Mudavadi, E.G.H., Premier Secrétaire du Cabinet et Secrétaire du Cabinet aux Affaires étrangères et à la diaspora de la République du Kenya, commente : « En écoutant vos principes de base, une chose est claire : l’avenir a une place permanente à la table de Choiseul. C’est exactement ce qu’il faut à l’Afrique : des institutions où la jeunesse et le secteur privé peuvent s’épanouir ensemble. »

 

Brenda Mbathi, Directrice générale, TRIFIC SEZ, poursuit : « Le Kenya récompense les investisseurs : il les soutient, leur permet d’opérer dans un cadre équitable, et garantit le rapatriement des bénéfices. »

 


Une plateforme pour accélérer la coopération et l’intégration régionale

 

Les discussions ont mis en lumière les leviers clés de croissance et d’intégration régionale : digitalisation, énergie, infrastructures durables, sécurité alimentaire, mobilité et innovation financière. Des sessions de mise en relation ont permis de connecter directement PME et investisseurs, renforçant ainsi les synergies entre acteurs publics et privés. Les intervenants ont souligné la nécessité d’une collaboration constructive entre le secteur privé et les gouvernements, ainsi que l’importance d’un environnement des affaires prévisible et favorable.

 

Karim Anjarwalla, Senior Partner, ALN Kenya, poursuit : « Notre rôle, en tant représentants du secteur privé, est de collaborer de manière constructive avec les pouvoirs publics. Il s’agit de co-construire un écosystème solide, et non de se limiter à la critique. »

 


L’Afrique de l’Est, épicentre de transformation, d’innovation et d’inclusion

 

La transformation économique de l’Afrique et la diversification de ses échanges commerciaux ont été au cœur des discussions, soulignant l’urgence de s’affranchir d’un modèle basé sur l’exportation de matières premières.

 

Alfred K’Ombudo, Conseiller du Président de la République du Kenya, en charge de la Politique commerciale et de la Diplomatie économique : « Nous devons cesser d’être de simples fournisseurs de matières premières. Les services africains, les produits intermédiaires et les produits finis doivent également s’intégrer aux chaînes de valeur mondiales. »

 

Les débats ont convergé vers un message central : l’Afrique dispose des talents, des ressources et de l’énergie nécessaires pour s’affirmer sur la scène mondiale, à condition d’investir dans la jeunesse, la prévisibilité et l’innovation.

 

S.E. Dr. Musalia Mudavadi, conclut : « L’écosystème numérique kenyan, du mobile money aux services d’e-gouvernement, illustre la puissance de l’innovation africaine. Nous devons désormais viser la souveraineté technologique, en bâtissant une infrastructure numérique publique, sécurisée et ancrée dans nos réalités. »

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